Un drame routier éclaire une terrible réalité. Mercredi soir aux Pennes-Mirabeau, la collision entre deux voitures coûte la vie à un enfant de 6 ans. Derrière la chronologie des faits se cache un détail troublant absent des premiers constats. Alors que les secours ont déployé des moyens exceptionnels et que l’enquête se poursuit, une question cruciale émerge des débris. Ce que les policiers n’ont pas retrouvé sur place pourrait tout changer.
Le drame de mercredi soir en quelques minutes
Mercredi 9 avril, une collision entre une Audi et une Mercedes survient aux Pennes-Mirabeau peu avant 21h30. Les véhicules se percutent violemment après un refus de priorité, selon les premiers éléments de l’enquête. Les investigations évoquent également un feu rouge potentiellement grillé, sans confirmation officielle à ce stade.
Le bilan est immédiatement lourd : cinq victimes dont un enfant de 6 ans, décédé sur place. Deux adultes, gravement blessés, nécessitent une prise en charge médicale d’urgence par le Smur. « Pas moins de cinq victimes » mobilisent une trentaine de sapeurs-pompiers du SDIS 13, déployés dans une course contre la montre pour sécuriser la zone et prodiguer les premiers soins.
Une mobilisation exceptionnelle des secours
Pas moins de trente sapeurs-pompiers du SDIS 13 interviennent sur les lieux du drame. Leur mission : sécuriser la zone et prendre en charge cinq victimes, dont deux adultes en état grave nécessitant une médicalisation d’urgence par le Smur.
Les équipes procèdent à un triage minutieux des blessés. Si les deux conducteurs, âgés d’une trentaine d’années, présentent des traumatismes moins sévères, tous sont évacués vers différents hôpitaux de la région. L’ampleur des moyens déployés contraste avec l’issue tragique pour le jeune enfant, seul décès à déplorer.
Le siège auto absent : une question cruciale
Un élément frappe les enquêteurs lors de leur arrivée sur les lieux : aucun siège auto n’est retrouvé dans les véhicules. Or cet équipement reste obligatoire pour les enfants de moins de 10 ans, selon la réglementation française.
La victime de 6 ans était simplement attachée avec une ceinture de sécurité pour adulte, solution inadaptée à son âge. Ce manquement aux normes de protection interroge sur les circonstances du drame, alors que les forces de l’ordre soulignent avoir « pas retrouvé de siège auto sur place ». Une omission d’autant plus troublante que les dépistages d’alcool et de stupéfiants se sont révélés négatifs chez les conducteurs.
Enquête en cours : les conducteurs dans le viseur
Les deux conducteurs, âgés d’une trentaine d’années, subissent des examens médicaux suite à l’accident. Leurs dépistages à l’éthylotest et aux stupéfiants se révèlent négatifs, écartant provisoirement l’hypothèse d’une conduite sous emprise.
Transportés dans des hôpitaux distincts pour des blessures légères, ils restent au cœur de l’enquête visant à déterminer les responsabilités. Les autres passagers des véhicules, également évacués, présentent des traumatismes sans gravité. Une situation qui relance les questions sur les causes exactes du refus de priorité et l’absence de siège auto, désormais au centre des investigations.