
Image d’illustration © Buzzday
Des Chiffres Alarmants Qui Interpellent
Cette inquiétude des familles trouve sa justification dans une réalité statistique glaçante. Chaque année, entre 1 000 et 1 500 personnes perdent la vie sur les routes de Côte d’Ivoire, selon les données officielles du ministère des Transports. Un carnage permanent pour un parc automobile de seulement 1,5 million de véhicules en circulation.
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Ces chiffres prennent une dimension encore plus saisissante quand on les compare à ceux de la France. L’Hexagone déplore certes 3 500 décès annuels sur ses routes, mais pour un parc de 39 millions de véhicules. Le calcul est implacable : rouler en Côte d’Ivoire s’avère dix fois plus mortel qu’en France, pourtant loin d’être exemplaire en Europe.
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Sur le réseau routier ivoirien, chaque kilomètre parcouru devient un défi à la mort. Là où un Français a une chance sur 11 000 de mourir au volant, un Ivoirien fait face à un risque dix fois supérieur. Ces statistiques transforment chaque voyage en pari risqué, chaque trajet en roulette russe.
Cette surmortalité révèle l’ampleur du défi auquel font face les autorités ivoiriennes. Derrière ces chiffres froids se cachent des milliers de familles brisées, d’enfants orphelins, de vies fauchées dans la fleur de l’âge. La route ivoirienne tue et continuera de tuer tant que les causes profondes ne seront pas éradiquées.
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