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Collision mortelle aux Pennes-Mirabeau : ce détail dans la voiture qui aurait pu sauver le petit garçon de 6 ans…

Julie K.
6 Min de lecture

Un simple détail oublié dans une voiture a coûté la vie à un enfant de 6 ans ce 9 avril aux Pennes-Mirabeau. Alors que l’horloge marquait 21h25, une collision entraîne un bilan effroyable : un mort et cinq blessés dont deux entre la vie et la mort. Derrière ce drame routier se cache un élément crucial qui aurait pu tout changer. Les enquêteurs révèlent déjà des pratiques troublantes au cœur de l’accident, sans pourtant lever le voile sur le mystère principal.

Le drame de la route en chiffres

Un violent choc entre deux véhicules secoue Les Pennes-Mirabeau ce mercredi 9 avril 2025. À 21h25 précisément, un enfant de six ans perd la vie dans une collision dont les secours mettront des heures à effacer les stigmates. L’accident survient dans cette commune des Bouches-du-Rhône connue pour sa circulation dense, transformant une soirée banale en tragédie.

Le bilan humain glaçant révèle un mort et cinq blessés, dont deux se trouvent toujours entre la vie et la mort selon les derniers rapports médicaux. « L’une des voitures a fait un refus de priorité à droite », indiquent les premières constatations des enquêteurs. Un détail technique qui contraste avec l’ampleur des conséquences.

BFM Marseille Provence et La Provence confirment ces éléments à travers leurs sources policières, sans encore dévoiler l’identité des victimes. Les trois blessés légers, évacués dans des hôpitaux voisins, restent sous observation tandis que les enquêteurs reconstituent minute par minute le scénario de l’impact fatal.

34 sapeurs-pompiers en première ligne

L’ampleur du drame mobilise immédiatement 34 sapeurs-pompiers dès 21h25. Sur place, les équipes médicales trient les victimes sous les projecteurs des gyrophares : deux blessés graves nécessitent une prise en charge d’urgence, tandis que trois autres présentent des traumatismes moins sévères.

Aucun détail n’est laissé au hasard pendant cette opération hors norme. Les secouristes procèdent à l’extraction des passagers coincés dans les véhicules déformés avant d’organiser l’évacuation vers les hôpitaux alentour. Malgré l’absence d’informations sur la durée des opérations, le chiffre des intervenants illustre la complexité du sauvetage.

« Les dépistages éthylométriques et de stupéfiants pratiqués sur les conducteurs se sont révélés négatifs », précise La Provence. Une donnée qui oriente les investigations vers d’autres pistes, alors que les corps médicaux se relaient pour stabiliser l’état des blessés les plus critiques.

Un manquement aux normes aux conséquences fatales

Le drame révèle une négligence lourde de conséquences. La victime de 6 ans voyageait sans siège auto adapté ni réhausseur, pourtant obligatoires jusqu’à 10 ans selon la loi. « Elle était seulement attachée avec une ceinture de sécurité », confirme une source proche de l’enquête.

Cette absence de dispositif de protection apparaît comme un facteur clé dans la gravité des blessures. Le rapport médical indique que le jeune garçon succombe à une hémorragie interne, conséquence directe du choc violent. Les experts en sécurité routière soulignent que les équipements réglementaires auraient pu réduire l’impact traumatique.

Alors que les conducteurs des deux véhicules sont sobres et clean selon les tests, cette omission interroge sur les pratiques en matière de sécurité enfant. Un détail technique devenu central dans l’enquête, alors que le parquet tente de reconstituer les responsabilités dans cet accident évitable.

Une enquête sous haute tension

Le parquet ouvre immédiatement une enquête pour éclaircir les circonstances exactes de l’accident. « Les dépistages éthylométriques et de stupéfiants pratiqués sur les conducteurs se sont révélés négatifs », souligne La Provence dans son édition du jour. Un élément qui écarte provisoirement l’hypothèse d’une conduite sous emprise.

Les enquêteurs se concentrent désormais sur le refus de priorité à droite, point de départ du drame. Mais la question centrale reste le rôle déterminant de l’absence de siège auto adapté. Les experts judiciaires examinent les véhicules accidentés pour évaluer l’impact réel de ce manquement aux normes.

BFM Marseille Provence confirme que l’affaire pourrait prendre une tournure judiciaire inédite. Alors que les familles des victimes réclament des réponses, l’enquête progresse dans un climat de vive émotion, chaque révélation technique alimentant les débats sur la sécurité routière.