Le clash des experts beauté
« Attention aux réactions cutanées avec des coquilles mal stérilisées ! », alerte le Dr Chloé Lambert, dermatologue à l’hôpital Saint-Louis. La spécialiste pointe un risque d’irritation chez 15 % des peaux sensibles dans son étude parallèle. Face à elle, Émilie Roux, naturopathe star, rétorque : « Aucun de mes clients n’a eu de problème en suivant le protocole INRAE à la lettre ».
Le débat dépasse les cabinets médicaux. L’ANSES rappelle qu’aucune norme ne régit encore l’usage cosmétique des déchets alimentaires. « La mode du DIY ne doit pas remplacer les tests allergologiques », insiste Pierre Garnier, toxicologue interrogé par Buzzday. Pourtant, 63 % des Françaises ayant testé la méthode affirment préférer cette alternative aux produits industriels (sondage YouGov avril 2025). Une fracture générationnelle qui oppose sécurité sanitaire et écologie pragmatique.
Mode d’emploi viral sur les réseaux
La vidéo TikTok de @LénaBeautéBio, visionnée 2,1 millions de fois, démontre en 30 secondes comment transformer 3 coquilles en poudre scintillante. « J’utilise mon mixeur à smoothies, c’est hyper accessible », s’enthousiasme l’influenceuse, dont la méthode a généré 178 000 réactions. « J’économise 50 € par mois sur mes gommages », témoigne Camille, 29 ans, parmi les 3 400 commentaires élogieux.
Le combo gagnant ? 1 cuillère à soupe de poudre + marc de café + miel = un exfoliant maison. « Ce mélange retire 90 % des cellules mortes et stimule la microcirculation », assure Léna, qui conseille l’appliquer 1 fois/semaine maxi. Pour les peaux sèches, elle recommande de remplacer le café par de l’huile d’olive. Une astuce reprise 350 000 fois sur Instagram, preuve que l’upcycling beauté séduit. « Les Français redécouvrent leur pouvoir d’agir avec ce qu’ils ont sous la main », analyse Clara Dumont.