Corsair Se Défend : « Toutes Les Procédures Respectées »
Cette défense ne se fait pas attendre. Corsair sort de son silence pour exprimer « sa plus sincère compassion » envers la famille Collet-Thiry. Un communiqué officiel tente de désamorcer la polémique naissante.
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« Nous mesurons pleinement la douleur que représente la perte d’un animal de compagnie et regrettons profondément cet événement », déclare la compagnie. Des mots de circonstance qui précèdent immédiatement une ligne de défense implacable.
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Corsair revendique le respect scrupuleux de ses protocoles. « La sécurité et le bien-être de l’ensemble de nos passagers – y compris leurs animaux – sont au cœur de nos priorités », martèle le communiqué. La compagnie détaille ensuite sa version des faits : dérogation accordée, décharge signée, conditions de transport conformes.
« Toutes les procédures ont été scrupuleusement respectées », assène Corsair avec fermeté. Cette affirmation catégorique contraste violemment avec les témoignages d’Anaïs. Comment concilier cette version officielle avec la gamelle vide découverte dans la caisse d’Ewok ?
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La stratégie de communication de la compagnie révèle un classique du genre : compassion de façade et déni de responsabilité. Entre les assurances données sur la climatisation de la soute et la réalité tragique du décès, un fossé béant s’ouvre.
Cette bataille de versions oppose désormais une famille endeuillée à une multinationale du transport aérien. Les zones d’ombre persistent, alimentant les interrogations sur les véritables circonstances de ce drame évitable.
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