Critiquée pour son franc-parler, Joy Hallyday, 15 ans, évoque sa vie privée : « C’est normal à notre âge »

Julie K.
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Dans l’univers scintillant des réseaux sociaux, où chaque clic peut déclencher une tempête, Joy Hallyday, la fille adoptive de Johnny et Laeticia Hallyday, se retrouve au cœur d’une polémique inattendue. À seulement 15 ans, cette jeune fille au sourire radieux et au style affirmé fait face à une vague de critiques concernant sa façon de se vêtir et de se présenter en ligne.

Loin de se laisser abattre, Joy a décidé de prendre la parole et de répondre à ses détracteurs. Entre Los Angeles, où elle réside, et la France, pays de cœur de sa famille, l’adolescente navigue dans un océan culturel où les codes vestimentaires et les attentes sociétales diffèrent. C’est dans ce contexte qu’elle livre sa vision des choses, offrant un regard franc sur une controverse qui soulève des questions sur la liberté d’expression, l’image de soi et les différences culturelles.

Une tempête dans un verre d’eau californien

Sur Instagram et TikTok, Joy Hallyday partage régulièrement des clichés d’elle-même, arborant fièrement crop tops, shorts courts et maillots de bain. Ces tenues, banales sous le soleil de Los Angeles, ont pourtant déclenché une véritable levée de boucliers de l’autre côté de l’Atlantique. Au cœur de cette controverse, les propos cinglants de Kelly Vedovelli, chroniqueuse de l’émission Touche Pas à Mon Poste, qui n’a pas mâché ses mots en 2023.

« Pour moi, c’est le summum de la vulgarité. C’est hyper vulgaire, avec sa langue, sa bouche. Que ce soit elle ou une autre adolescente, tu ne peux pas faire ça ! Parce que c’est la nouvelle génération on a le droit d’être des t*pus ? Non mais arrête », avait-elle déclaré, suscitant l’indignation de nombreux internautes et de la famille Hallyday.

La justice s’en mêle

Face à ces accusations publiques jugées diffamatoires, la riposte ne s’est pas fait attendre. Une plainte pour injures publiques a été déposée au tribunal judiciaire de Paris. L’affaire a pris une tournure sérieuse, soulignant les limites de la liberté d’expression, particulièrement lorsqu’il s’agit de commenter l’apparence d’une mineure. Un communiqué a rappelé que « de tels propos outrepassent les limites admissibles de la liberté d’expression dès lors que leur victime est une adolescente âgée de 15 ans. »

La justice a tranché : la chaîne C8, qui diffuse l’émission TPMP, a été condamnée à verser une amende de 50 000 euros. Cette décision marque un tournant dans l’affaire, envoyant un message clair sur la protection des mineurs face aux critiques médiatiques excessives.

Joy prend la parole

Loin de se laisser abattre par cette tempête médiatique, Joy Hallyday a choisi de s’exprimer. Dans un entretien accordé à Paris Match, elle défend sa position avec une maturité surprenante : « Toutes les filles de notre âge font ça, surtout en Amérique ». Cette simple phrase met en lumière le fossé culturel qui peut exister entre les États-Unis et la France en matière de codes vestimentaires et de présence sur les réseaux sociaux.

Sa sœur, Jade Hallyday, apporte un éclairage supplémentaire sur cette différence d’approche : « En France, c’est différent. J’ai l’impression que les jeunes se dévoilent moins qu’ici. » Cette observation souligne les nuances culturelles qui peuvent être à l’origine de malentendus et de jugements hâtifs.

Entre deux mondes

La famille Hallyday, bien qu’ayant fait de Los Angeles son port d’attache, garde un lien fort avec la France. Joy le confirme en qualifiant l’Hexagone de « pays de cœur ». Cette double culture, à la fois américaine et française, influence inévitablement la façon dont les jeunes filles perçoivent et utilisent les réseaux sociaux.

Face aux critiques, Joy reste sereine et déterminée : « Moi, je trouve ça cool et sympa de partager un peu de ma vie avec mes amis et ceux qui nous aiment. Tant pis pour les autres. » Cette déclaration finale montre une jeune fille qui, malgré son jeune âge, sait faire preuve de résilience face aux commentaires négatifs. Elle choisit de se concentrer sur les aspects positifs de son partage en ligne, tout en acceptant que certains puissent ne pas apprécier.