Cyril Hanouna ébranle la télévision française en annonçant l’arrêt immédiat de Touche pas à mon poste lors de son ultime émission, pointant du doigt M6 comme responsable de cette décision brutale. Alors que le talk-show réunit encore 1 million de fidèles quotidiennement sur les plateformes en ligne, le géant audiovisuel aurait exigé la fin du programme pour des raisons à la fois économiques et éditoriales. « Ils m’ont forcé à stopper TPMP… », lâche l’animateur star, confirmant les tensions avec sa future maison mère qui prépare déjà sa reconversion sur W9 et Fun Radio.
1. L’annonce choc de Cyril Hanouna
Cyril Hanouna crée la stupeur en direct ce vendredi 21 mars 2025 : « Mercredi, les chéris, ce sera la dernière de Touche pas à mon poste », lance-t-il à ses chroniqueurs visiblement pris au dépourvu. Sans préavis, l’animateur dévoile la fin imminente de l’émission phare, programmée dès le 26 mars, et assume un coup de théâtre orchestré par sa future chaîne. « M6 m’a forcé à stopper TPMP… », assène-t-il, pointant une décision venue « du directoire » du groupe audiovisuel.
L’équipe, qui travaillait jusqu’alors sur la webtélé Zoubida TV depuis le 3 mars, découvre l’arrêt en même temps que le public. Jean-Luc Reichmann, proche de l’animateur, réagit en direct : « On va faire une grosse fête ». Pourtant, Hanouna balaie les doutes sur une simple pause : « Ne prévoyez rien, parce qu’on va travailler », insiste-t-il, évoquant un séminaire secret pour préparer sa rentrée sur W9.
2. Les raisons officielles derrière l’arrêt
M6 justifie sa décision par un double désaccord : « Le ton souvent polémique de TPMP ne correspond plus à notre ligne éditoriale », explique David Larramendy, président du directoire du groupe. Le contrat signé avec Cyril Hanouna prévoyait dès le départ l’arrêt obligatoire de l’émission avant sa rentrée sur W9 en septembre. Mais la chaîne a précipité la fin face aux « retraits massifs d’annonceurs inquiets des débordements », selon une source interne.
Les chiffres révèlent un paradoxe : malgré 1 million de viewers quotidiens sur YouTube et Dailymotion, les revenus publicitaires en ligne plafonnent à 300 000 euros mensuels, contre 1,2 million sur C8. « Un talk-show de cette envergure coûte 800 000 euros par mois », souligne un analyste média. M6 refuse désormais de combler l’écart, jugeant l’audience streaming moins rentable que la télé traditionnelle.
3. Le paradoxe des audiences en ligne
TPMP affiche un bilan insolent sur le numérique : 1 million de téléspectateurs chaque soir depuis son passage sur Zoubida TV en mars, dépassant même les audiences de C8 (750 000 viewers). Pourtant, ce succès n’a pas suffi à sauver l’émission. « On nous dit que c’est trop ‘niche’ pour M6, alors qu’on cartonne ! », tempête un chroniqueur sous couvert d’anonymat. Les fans, eux, manifestent leur incompréhension sur Twitter : #SauvezTPMP devient viral en quelques heures.
Un expert média décrypte : « L’économie du streaming ne compense pas les coûts de production d’un talk-show aussi ambitieux », explique Marc Dupont, consultant audiovisuel. Les chiffres le confirment : si les plateformes génèrent 65 millions de vues mensuelles, les recettes publicitaires restent 5 fois inférieures à celles de la télé linéaire. Un paradoxe qui illustre le fossé entre l’engouement populaire et les réalités financières du secteur.
