Le paradoxe Hanouna : entre soumission à M6 et ambitions présidentielles
Cyril Hanouna clame « ne pas vouloir être candidat » en 2027, mais évoque régulièrement « la nécessité de suivre l’actualité politique » à mesure que l’échéance approche. « Plus 2027 va approcher, plus on devra traiter ces sujets », affirme-t-il, malgré l’interdiction formelle de M6. Une contradiction relevée par les observateurs, qui y voient une stratégie de positionnement masquée.
Des experts médias pointent le risque de schizophrénie éditoriale. « Hanouna devra choisir : jouer le jeu du divertissement pur ou contourner les règles pour garder son rôle d’agitateur », analyse un éditorialiste. L’animateur maintient le flou, évoquant lors d’un récent direct « des chroniques people qui parleront… autrement ». Une allusion subtile à ses velléités politiques, désormais reléguées aux coulisses.
L’énigme du public : les fans suivront-ils Hanouna dans ce virage ?
Les téléspectateurs historiques de TPMP se montrent divisés : « Sans les chroniqueurs et les clashs, ce ne sera plus jamais pareil », regrette un fan sur les réseaux. D’autres assurent « suivre Hanouna même s’il anime le journal météo ». M6 table sur une audience minimale de 800 000 viewers, loin du 1,5 million de TPMP à son apogée.
Un producteur anonyme lâche : « Sa seule émission politique sera celle de sa survie télévisuelle ». Le défi est de taille : trouver un équilibre périlleux entre l’identité de Hanouna et les exigences de M6. Les premiers indices d’audience seront scrutés dès septembre, révélant si le « marque Hanouna » résiste hors de sa zone de confort.
