Hanouna vs la classe politique : les clashs qui ont marqué l’histoire de l’émission
La France insoumise paie cash ses affrontements avec Cyril Hanouna : le parti est condamné le 21 mars 2025 à lui verser 3 500 euros pour une caricature jugée diffamatoire, accusée de véhiculer des « stéréotypes antisémites ». Un épisode de plus dans une longue guerre ouverte, marquée par l’insulte en direct au député Louis Boyard en 2022. L’animateur, qui ne cache pas ses ambitions politiques, s’affiche régulièrement soutenu par des figures de la droite et l’extrême droite, quand une partie de la gauche boycottait son émission.
Jean-Luc Mélenchon en tête, les cadres LFI qualifient régulièrement TPMP de « chaîne de la haine », tandis que Hanouna ironise sur « l’humour sans saveur » de ses détracteurs. Des experts soulignent l’influence du talk-show dans la polarisation du débat public, transformant chaque soirée en arène médiatique. « TPMP a redéfini les codes de l’affrontement politique à la télévision », analyse un sociologue des médias, pointant un héritage aussi controversé qu’indéniable.
Vers M6 en septembre 2025 : les défis du nouveau départ
M6 mise sur le « divertissement pur » en intégrant Cyril Hanouna sur W9 et Fun Radio dès septembre 2025. Le groupe, qui promet une « tonalité apolitique », doit cependant gérer les tensions internes : la semaine précédant l’annonce, l’animateur critiquait Bruno Guillon, star de la maison, provoquant un recadrage public. « Cyril vient pour faire du spectacle, pas des combats médiatiques », insiste la direction.
Les fans oscillent entre nostalgie et curiosité. « Merci Baba pour ces 15 ans de folie », tweetent certains, quand d’autres s’interrogent sur le projet mystère évoqué par Hanouna. « On va se concentrer sur… », répète-t-il, sans dévoiler le concept de sa future émission. Un pari risqué pour M6, qui devra transformer l’essai face à un public désormais habitué au format « sans filtre » de TPMP.
