Dans l’Indre, elle alerte les urgences pour ses trois bébés : « Il ne respire plus… » L’aveu qui a tout changé

Décrypter L’Infanticide : « Actrices Mais Pas Autrices » Selon Les Experts

Au-delà des explications médicales manquantes se cache une réalité psychologique troublante. Les experts en criminologie décryptent ces passages à l’acte comme des révélateurs de mal-être profond. L’infanticide n’arrive jamais par hasard.

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« Les infanticides sont à mettre en relation avec la capacité à devenir mère », analyse une spécialiste. Cette incapacité à endosser pleinement le rôle maternel génère des tensions psychiques insoutenables. Le crime devient alors l’unique exutoire d’une souffrance inavouable.

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La distinction établie par l’experte éclaire la complexité de ces femmes : « elles sont souvent actrices mais pas autrices ». Elles accomplissent le geste fatal sans parvenir à le comprendre intellectuellement. Cette dissociation entre l’action et la raison explique en partie leur capacité à répéter l’irréparable.

« Elles ne vont pas réussir à raisonner ce qu’elles ont commis », poursuit l’analyse. Cette impossibilité de conceptualiser leur acte les enferme dans un cycle destructeur. Chaque nouveau-né devient potentiellement une nouvelle victime de cette incapacité psychique.

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Le cas Morgane P. illustre parfaitement cette mécanique. Trois enfants sur huit ans, trois appels aux urgences, trois explications identiques. La répétition du scénario révèle une femme prisonnière d’un schéma qu’elle reproduit sans pouvoir l’analyser.

Cette approche psychologique bouleverse la perception de ces crimes. L’infanticide devient moins l’expression d’une monstruosité que celle d’une détresse maternelle pathologique.

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