Dans TPMP, Gilles Verdez revient sur les accidents qui ont marqué sa vie

Julie K.
4 Min de lecture

Les révélations choc se sont enchaînées sur le plateau de « Touche pas à mon poste » ce mercredi 4 décembre 2024. Alors que l’équipe de chroniqueurs commentait les images terrifiantes d’une femme de ménage brésilienne ayant failli chuter du 16e étage, Gilles Verdez a surpris tout le monde en confiant avoir lui-même frôlé la mort à plusieurs reprises. Des confidences qui ont laissé Cyril Hanouna et les autres chroniqueurs sans voix.

C’est en visionnant les images de cette employée qui, par miracle, a réussi à s’accrocher à un balcon pendant cinq minutes avant d’être secourue par ses voisins, que le chroniqueur emblématique de TPMP s’est livré à cœur ouvert. « À quelques secondes près, c’était fini, elle tombait ! », s’est-il exclamé, avant que l’animateur ne lance une question qui allait révéler bien des surprises : « Qui ici a déjà failli passer l’arme à gauche ? »

Une vie jalonnée d’accidents spectaculaires

Sans hésitation, Gilles Verdez a levé la main, révélant avoir survécu à plusieurs accidents potentiellement mortels. Le premier, particulièrement spectaculaire, l’a vu passer sous une camionnette avant d’atterrir chez un libraire. Un incident qui aurait pu lui coûter la vie, mais qui n’est que le premier d’une série d’événements traumatisants.

Le chroniqueur raconte également avoir échappé de peu à une avalanche lors d’une sortie en ski de fond avec ses parents. La famille s’est retrouvée à seulement deux mètres du bord d’une falaise, une expérience qui reste gravée dans sa mémoire comme l’un des moments les plus effrayants de son existence.

Le drame de Furiani : une blessure indélébile

Mais c’est sans doute la catastrophe de Furiani qui a le plus profondément marqué la vie de Gilles Verdez. Présent dans les tribunes ce tragique 5 mai 1992, il a vécu l’effondrement de la tribune sud du stade Armand-Cesari, un drame qui a coûté la vie à 19 personnes et fait plus de 2000 blessés.


La catastrophe de Furiani en chiffres
– 19 morts
– Plus de 2000 blessés
– Une loi votée en 2021 interdisant les matchs professionnels chaque 5 mai
– L’une des plus grandes tragédies du football français

Ce jour-là, Bernard Tapie, alors président de l’Olympique de Marseille, s’est révélé être un véritable héros aux yeux de Verdez. « Je me suis retrouvé propulsé. J’ai marché vers le vestiaire marseillais. Là, je suis tombé sur Bernard Tapie. Il a pris les gens par terre, mourants, grièvement blessés, il les mettait dans les ambulances. Ce jour-là, il est devenu mon héros », confie-t-il avec émotion.

Des séquelles qui persistent aujourd’hui

Plus de 30 ans après les faits, Gilles Verdez vit encore avec les séquelles de cet accident. Le chroniqueur révèle notamment son incapacité à ouvrir la bouche normalement, ce qui complique considérablement ses visites chez le dentiste. « J’ai l’air comme ça bien portant, mais en fait tout va mal ! », explique-t-il avec un brin d’humour.


Les soins dentaires : un parcours du combattant
– Maximum 6 à 8 minutes de bouche ouverte
– 6 séances nécessaires pour soigner une simple carie
– Adaptation nécessaire des protocoles de soins

Malgré ces épreuves, Gilles Verdez garde le sourire et parle de ses mésaventures avec une certaine légèreté, se qualifiant lui-même de « miraculé ». Une résilience qui force l’admiration et qui témoigne de sa force de caractère face aux obstacles que la vie a mis sur son chemin.