Darmanin au JT de France 2 : son choix vestimentaire fait réagir

Marie Q.
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Une apparition télévisée qui a fait jaser. Ce dimanche 21 juillet, Gerald Darmanin, ministre de l’Intérieur, s’est présenté au journal de 20h de France 2 sans cravate. Un choix vestimentaire qui n’est pas passé inaperçu et a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.

Certains internautes sont allés jusqu’à s’interroger : cette absence de cravate signifierait-elle que le ministre est démissionnaire ? Une hypothèse rapidement balayée, mais qui témoigne de l’importance accordée à ce détail vestimentaire dans la sphère politique française.

Un geste qui se répète

Ce n’est pas la première fois que Gerald Darmanin fait fi de cet accessoire traditionnellement associé au costume masculin en politique. Le 16 juillet dernier, à la sortie d’un Conseil des ministres à l’Élysée, il avait déjà attiré l’attention en retirant sa cravate devant la presse.

À l’époque, ce geste avait été interprété comme « un symbole de sa liberté retrouvée avant la démission du gouvernement ». Une lecture qui prend aujourd’hui un nouveau sens, à la lumière des récentes déclarations du ministre.

La cravate, symbole d’une élite contestée

Dans une interview accordée au Journal du dimanche, Gerald Darmanin a exposé les raisons de son choix. Selon lui, la cravate est devenue « pour beaucoup de Français, le symbole d’une élite à laquelle ils ne s’identifient plus au point, parfois, de la haïr. »

En abandonnant cet accessoire, le ministre affirme ainsi sa volonté de ne plus incarner cette élite perçue comme déconnectée. Un choix qui s’inscrit dans une tendance plus large de « déprotocolisation » de la vie politique, visant à réduire la distance entre les dirigeants et les citoyens.

Un débat vestimentaire révélateur

Au-delà de l’anecdote, cette polémique autour de la cravate de Gerald Darmanin révèle les tensions qui traversent la société française. Elle met en lumière les attentes contradictoires envers les hommes politiques, sommés d’incarner à la fois l’autorité de l’État et la proximité avec le peuple.

Reste à savoir si ce changement vestimentaire aura l’effet escompté sur l’image du ministre de l’Intérieur. En attendant, le débat sur la place des codes vestimentaires en politique est loin d’être clos.