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Demain est un autre jour numéro 1 sur Netflix : les spectatrices quittent leur partenaire après cette question de la liste de vie… Est-il…

Julie K.
7 Min de lecture

Le mécanisme scénaristique derrière l’effet miroir

Karin Gist, la réalisatrice, dévoile au Hollywood Reporter l’architecture émotionnelle du film : « Chaque défi d’Alex — stand-up, tatouage ou réconciliation familiale — sert de catalyseur pour révéler le fossé entre sa vie actuelle et ses rêves inassouvis ». Ce dispositif narratif, calqué sur les thérapies comportementales, transforme le parcours de l’héroïne en expérience immersive pour le public.

Netflix mesure l’impact réel du phénomène : les recherches « thérapie de couple » ont bondi de 63% en France, Belgique et Suisse depuis la sortie du film. Le géant du streaming note aussi une hausse de 40% des visionnages de contenus sur le développement personnel. Un porte-parole confirme : « Nos algorithmes détectent une nouvelle catégorie de spectateurs : les “rom-com activistes” ».

Mises en garde contre l’effet « auto-diagnostic romantique »

Si « Demain est un autre jour » est salué pour son impact introspectif, des psychologues tirent la sonnette d’alarme. Dr. Laura Bensimon, auteure de « L’Amour à l’ère Netflix », souligne : « Une fiction ne doit pas remplacer une analyse relationnelle approfondie. Ces questions sont utiles, mais ne constituent pas un outil diagnostique ». Certains thérapeutes rapportent des consultations liées à des ruptures précipitées après le visionnage.

Face à ces débats, Netflix accélère la production d’un documentaire complémentaire sur les relations toxiques, déjà en tournage. Le géant du streaming précise : « Notre but est d’offrir des outils pour réfléchir, pas de dicter des choix ». Une façon de capitaliser sur le phénomène tout en répondant aux critiques — et de fidéliser les « rom-com activistes », nouvelle cible marketing identifiée.