Demain nous appartient : Catherine Benguigui évoque des sanctions suite à des comportements inappropriés

Quentin M.
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Catherine Benguigui vient de lever le voile sur des événements troublants survenus dans les coulisses de la série à succès « Demain nous appartient ». Lors de son passage dans l’émission « Chez Jordan » sur C8 ce mardi 10 décembre 2024, l’actrice de 60 ans a révélé que des membres de l’équipe technique avaient été licenciés suite à des comportements inappropriés.

Ces révélations interviennent alors que l’interprète de Mona, personnage emblématique de la série depuis 2020, était interrogée sur le mouvement #MeToo et ses répercussions dans l’industrie audiovisuelle française. Si elle affirme n’avoir jamais été personnellement victime de comportements déplacés, ses déclarations mettent en lumière la réalité des coulisses d’un tournage majeur de TF1.

Des sanctions fermes contre les comportements déplacés

Des licenciements ont été prononcés au sein de l’équipe technique de la série, comme l’a confirmé Catherine Benguigui face à Jordan Deluxe. Sans entrer dans les détails précis des incidents, l’actrice a notamment évoqué le cas d’un technicien du son dont l’absence soudaine s’est expliquée par un « comportement inapproprié » ayant conduit à son non-renouvellement.

Ces mesures disciplinaires s’inscrivent dans une politique de tolérance zéro mise en place par la production. « Il y a eu des problèmes », concède l’actrice, tout en saluant la réactivité de l’équipe dirigeante face à ces situations délicates.

Un dispositif de protection renforcé


Le rôle des référents sur un tournage
Les référents sont des personnes désignées pour recueillir les signalements de comportements inappropriés et accompagner les victimes potentielles. Leur présence est devenue obligatoire sur les plateaux de tournage depuis les mouvements de libération de la parole.

La série « Demain nous appartient » dispose aujourd’hui d’un système de prévention particulièrement élaboré. Des référents sont présents sur le plateau et constituent des interlocuteurs privilégiés en cas de difficulté. « Quand ça se passe mal, on peut en parler à quelqu’un », souligne Catherine Benguigui.

Une vigilance accrue pour protéger les jeunes talents

L’actrice se montre particulièrement sensible à la protection des jeunes comédiennes, qu’elle considère comme des « proies faciles ». Elle salue l’initiative de la production d’avoir installé des panneaux d’information et mis en place des procédures claires en cas de problème.


L’impact du mouvement #MeToo dans l’audiovisuel français
Depuis l’affaire Weinstein et la prise de parole d’Adèle Haenel en France, l’industrie audiovisuelle a connu une profonde remise en question de ses pratiques. De nombreuses productions ont renforcé leurs dispositifs de prévention et de signalement.

La vigilance est désormais de mise sur les plateaux de tournage, avec une attention particulière portée aux plus jeunes membres de l’équipe. « La production respecte à la lettre ces choses-là », affirme Catherine Benguigui, qui voit dans ces mesures une évolution positive et nécessaire pour l’industrie.