Destinations de fin d’année : Londres en tête des réservations avant l’instauration du visa britannique

Quentin M.
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À l’approche des fêtes de fin d’année, les Français s’apprêtent à voyager massivement, avec une hausse significative de 21% des réservations de vols par rapport à l’année précédente. Cette tendance, révélée par la plateforme eDreams, met en lumière un engouement particulier pour la capitale britannique, qui trône en tête des destinations les plus prisées pour la période du 21 décembre au 6 janvier.

Cette ruée vers Londres prend une dimension particulière cette année, alors que les voyageurs profitent de leurs dernières opportunités de visiter le Royaume-Uni sans contraintes administratives. En effet, dès avril 2025, un visa payant sera requis pour tous les visiteurs européens, marquant la fin d’une époque de libre circulation entre la France et le pays de Sa Majesté.

La dernière valse londonienne

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 47% des réservations concernent des destinations hors Europe, tandis que 44% des voyageurs optent pour des destinations européennes. Londres se distingue particulièrement dans ce panorama, captivant les voyageurs français qui souhaitent profiter une dernière fois de la simplicité d’accès à la capitale britannique.

L’analyse des comportements de réservation révèle une forte anticipation des Français pour ces vacances de fin d’année. 43% des voyageurs ont réservé entre deux et trois mois à l’avance, démontrant une planification minutieuse de leurs séjours festifs. Les séjours longs, de 7 à 13 jours, représentent 39% des réservations, tandis que 23% des voyageurs optent pour des escapades plus courtes.


Le saviez-vous ?
Le train Eurostar Paris-Londres émet 80 fois moins de CO2 que l’avion pour le même trajet. Un aller simple en avion génère environ 63,8 kg de CO2 par passager, contre seulement 0,9 kg en train.

Un monde de destinations

Derrière Londres, le top 10 des destinations dessine une carte variée des envies d’évasion : Marrakech, Lisbonne, Istanbul, Rome, Madrid, New York, Prague, Amsterdam et Barcelone. Sur le territoire français, Paris, Lyon, Nice, Nantes et Marseille captent l’essentiel des flux touristiques intérieurs.

La France conserve son attractivité auprès des voyageurs européens, particulièrement les Espagnols qui représentent 23% des visiteurs étrangers, suivis des Italiens (16%), des Allemands (11%), des Portugais (10%) et des Britanniques (3%).

L’enjeu environnemental au cœur des débats

La domination des réservations aériennes, notamment pour des trajets courts comme Paris-Londres, soulève des questions environnementales cruciales. Avec une empreinte carbone moyenne de 9 kg de CO2 par passager pour 100 km en avion, le choix du mode de transport devient un enjeu majeur.


Impact du transport aérien
Le secteur aérien représente environ 2% des émissions mondiales de CO2. En France, le transport est responsable de 39% des émissions totales de gaz à effet de serre, avec une part significative attribuée à l’aviation.

Préparer l’après-visa

L’instauration prochaine du visa britannique marque un tournant dans les relations touristiques franco-britanniques. Les voyageurs devront désormais anticiper leurs démarches administratives et intégrer ce nouveau paramètre dans leur budget voyage. Cette évolution pourrait redessiner les habitudes de voyage, notamment en faveur d’alternatives plus durables comme le train, qui relie Paris à Londres en moins de trois heures.