Didier Raoult se reconvertit dans les cosmétiques anti-âge avec une approche scientifique innovante

Vladimir P.
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Dans un retournement de situation inattendu, le professeur Didier Raoult, figure controversée de la crise du Covid-19, réoriente sa carrière vers l’industrie cosmétique. Après avoir été sanctionné par l’ordre des médecins avec une interdiction de pratiquer pendant deux ans, l’ancien directeur de l’IHU de Marseille ne compte pas rester dans l’ombre et lance sa propre marque de cosmétiques anti-âge : Magnifiscience.

Cette reconversion surprenante s’inscrit dans une démarche scientifique pointue, loin des controverses médiatiques qui ont marqué son parcours récent. Le professeur Raoult, accompagné de l’entrepreneuse Nina Basri, ambitionne de révolutionner le marché des soins anti-âge en apportant une approche rigoureuse, basée sur des années de recherche en microbiologie.

Quand la science rencontre la beauté

La genèse de Magnifiscience repose sur une collaboration unique entre Didier Raoult et Nina Basri, experte en formulation cosmétique. Leur vision commune : allier recherche scientifique de pointe et cosmétologie pour créer des soins cutanés innovants. Cette association inattendue trouve ses racines dans leurs travaux respectifs sur les anomalies cutanées et l’acné.

Le projet se distingue par son approche résolument scientifique, revendiquant des formules validées par des recherches biomédicales menées dans des instituts d’Expertise Clinique indépendants, agréés par l’ANSM. Une caution qui vise à rassurer les consommateurs et à établir la crédibilité de la marque sur un marché hautement concurrentiel.


L’ANSM, gardien de la sécurité cosmétique
L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) est l’autorité française qui garantit la sécurité des produits de santé, y compris les cosmétiques. Son agrément est un gage de sérieux pour les tests cliniques réalisés.

Une innovation basée sur des années de recherche

Les travaux antérieurs du Professeur Raoult sur les Demodex et l’utilisation topique de la chloroquine constituent le socle scientifique de Magnifiscience. Ces recherches, combinées à l’expertise de Nina Basri dans le développement de principes actifs, ont permis de créer des formules uniques ciblant le vieillissement cutané.

La gamme se concentre sur dix signes visibles du vieillissement : rides, ridules, relâchement cutané, perte de fermeté, manque d’élasticité, teint terne, texture irrégulière, déshydratation, taches pigmentaires et pores dilatés. Une approche holistique qui se veut une alternative aux traitements invasifs comme les injections et le lifting.

Entre promesses et débats

Le lancement de Magnifiscience sur les réseaux sociaux suscite des réactions contrastées. Si certains saluent cette reconversion audacieuse et l’approche scientifique revendiquée, d’autres restent sceptiques, marqués par les controverses passées du professeur Raoult.


La chloroquine en cosmétique
L’utilisation topique de la chloroquine, différente de son usage médicamenteux controversé pendant la pandémie, a fait l’objet de recherches spécifiques dans le domaine dermatologique, notamment pour ses propriétés sur les acariens cutanés.

La marque affiche néanmoins des ambitions importantes sur le marché de l’anti-âge, se positionnant comme une solution scientifiquement prouvée et non invasive. Sur YouTube, Didier Raoult présente lui-même sa vision d’une cosmétologie associant tradition et innovation scientifique, marquant ainsi sa volonté de tourner la page de la controverse pour ouvrir un nouveau chapitre de sa carrière.