Image d’illustration © Buzzday
Deux Versions Qui S’affrontent Sur Les Faits
Ces spectateurs ébahis sont les témoins d’un événement que chaque camp raconte différemment. La vérité se divise en deux récits opposés.
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D’un côté, Dieudonné crie au scandale sur son compte X. « Interpellé EN DIRECT sur scène ce vendredi vers 21h, sur ordre du ministre de l’Intérieur », écrit-il dès le lendemain. Pour lui, c’est historique et inédit : « Du jamais vu dans l’histoire du spectacle vivant en France. »
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De l’autre, la préfecture du Pas-de-Calais oppose un démenti formel. « Contrairement à ce que M. Dieudonné indique, il n’a pas été interpellé », précise-t-elle sèchement. Une simple notification d’arrêté, rien de plus.
L’équipe de production du polémiste livre sa propre version des faits. Plus détaillée, plus dramatique. « La commandante de gendarmerie a sommé Dieudonné de quitter la scène, le menaçant verbalement », dénonce-t-elle dans un communiqué transmis à l’AFP.
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Selon ses proches, l’artiste « a été contraint de descendre de scène sous pression ». L’accusation tombe : « abus de pouvoir manifeste ». Une plainte sera déposée « dans les prochaines heures » pour « abus d’autorité » et « entrave à la liberté d’expression ».
Deux récits, deux réalités. Entre l’interpellation dramatisée et la simple notification administrative, la vérité de cette soirée de juillet reste à établir.
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