Une star du football français au cœur d’un scandale judiciaire au Brésil. À 38 ans, Dimitri Payet fait face à des accusations troublantes déposées par son ex-compagne, une avocate de 28 ans. Des preuves troublantes, une relation née sur Instagram, et des « preuves d’amour » aux contours inquiétants : l’affaire secoue les réseaux sociaux et le milieu footballistique. Pourquoi la plaignante évoque-t-elle aujourd’hui des « regrets » explosifs, tandis que le joueur garde un silence assourdissant ?
Les accusations qui secouent le football français
Dimitri Payet, ancien international français de 38 ans, est visé par une plainte pour violences physiques et psychologiques déposée au Brésil. Le procès-verbal, daté du 29 mars 2024 et révélé jeudi 10 avril, décrit des sévices ayant laissé des « marques sur le corps » de la plaignante, selon des éléments consultés par l’AFP.
L’enquête, ouverte dans un commissariat spécialisé de Rio de Janeiro où évolue le joueur sous les couleurs de Vasco de Gama, reste confidentielle. « Les éléments du dossier ne peuvent pas être communiqués », confirme la police civile locale à RMC Sport.
Malgré les multiples sollicitations des médias, ni le footballeur ni son club brésilien n’ont réagi à ces accusations. L’AFP n’a obtenu aucune réponse après avoir contacté le compte Instagram officiel de Payet, dont la carrière pourrait être ébranlée par ce scandale judiciaire.
Les terribles révélations de l’avocate brésilienne
Larissa Ferrari, avocate de 28 ans et supportrice de Vasco da Gama, décrit dans sa plainte une relation née sur Instagram en août 2023. La jeune femme, résidant dans l’État du Parana, affirme s’être rendue à plusieurs reprises à Rio pour rencontrer le footballeur. « En décembre, il a commencé à m’infliger des punitions », révèle-t-elle à l’AFP.
Les détails glaçants de sa déposition dévoilent des humiliations systématiques filmées par la plaignante. « Je buvais mon urine, l’eau de la cuvette des toilettes, je léchais le sol », décrit-elle dans le procès-verbal, évoquant des « preuves d’amour » exigées par Payet.
Outre les sévices psychologiques, la Brésilienne accuse des violences physiques répétées. Selon ses déclarations, l’ancien Marseillais la « poussait » et lui « marchait dessus ». Une seconde plainte déposée dans le Paraná réclame des mesures de protection contre des menaces voilées attribuées au joueur.
Une vulnérabilité exploitée ?
La plainte met en lumière le trouble borderline de Larissa Ferrari, trouble caractérisé par une hypersensibilité émotionnelle. La jeune avocate affirme que Dimitri Payet aurait « abusé de [sa] vulnérabilité psychologique » pour obtenir des avantages sexuels, selon ses déclarations à l’AFP.
Ce diagnostic, évoqué dans le dossier judiciaire, devient un élément central de l’accusation. « Je veux que justice soit rendue », insiste la plaignante, reliant explicitement sa pathologie aux allégations de manipulation.
Le statut professionnel de Larissa Ferrari renforce la gravité des accusations. « Je suis avocate, je n’aurais jamais fait de dénonciations aussi graves à la légère », martèle-t-elle, transformant son témoignage en un combat contre les violences conjugales et les abus de pouvoir.
Le silence assourdissant de Payet et de son club
Malgré la gravité des accusations, Dimitri Payet et le Vasco da Gama persistent dans un mutisme total. L’AFP confirme n’avoir reçu « aucune réponse » après avoir contacté l’Instagram officiel du joueur, tandis que le club brésilien ignore toutes les sollicitations médiatiques.
Cette absence de réaction contraste avec l’engagement familial du footballeur. Installé au Brésil depuis 2023 après son départ de l’Olympique de Marseille, l’ancien Marseillais a choisi de vivre cette aventure sans son épouse ni ses enfants, un détail qui alimente les interrogations sur sa vie privée locale.