Le téléphone d’Anne-Flore Huby envoie un dernier signal à Saint-Herblain avant de disparaître : la cheffe cuisinière de 38 ans n’atteindra jamais son restaurant Le Ruby. Depuis 8 jours, l’enquête tente de percer le mystère d’un trajet matinal interrompu entre Carquefou et Sainte-Luce-sur-Loire. Pourquoi la Renault Captur gris foncé n’a-t-elle pas atteint son lieu de travail ? Comment comprendre l’absence d’appel à témoins malgré l’ouverture d’une procédure ? Ce que révèle l’enquête sur les 30 minutes cruciales avant l’effacement des traces.
Le dernier matin d’Anne-Flore : trajet habituel et signal fantôme
À 7h précises ce lundi 14 avril 2025, Anne-Flore Huby quitte son domicile de Carquefou comme chaque matin. Direction le Ruby, le restaurant de Sainte-Luce-sur-Loire qu’elle vient de reprendre. Mais ce jour-là, la cheffe cuisinière de 38 ans n’arrivera jamais à son lieu de travail.
Son téléphone envoie une dernière localisation à Saint-Herblain à 7h30, selon les informations partagées par ses proches. Un décalage troublant : le trajet habituel ne dépasse normalement pas 20 minutes. Les gendarmes traquent désormais chaque mètre de l’itinéraire potentiel entre ces deux points.
Le véhicule de la disparue, un Renault Captur gris foncé immatriculé [non précisé], reste introuvable. Les enquêteurs analysent les relevés de caméras autour de Saint-Herblain, où le signal s’est éteint après 7h30. Trente minutes cruciales séparent son départ du dernier ping téléphonique – une énigme centrale pour l’enquête.
Une disparition sous silence : enquête ouverte mais pas d’appel public
Le parquet de Nantes officialise l’ouverture d’une enquête pour disparition inquiétante dès le 15 avril 2025, soit 24 heures après les faits. Pourtant, huit jours plus tard, les autorités n’ont toujours pas lancé d’appel à témoins national – une stratégie inhabituelle pour ce type de procédure.
Cette discrétion contraste avec la mobilisation immédiate des proches, qui publient des avis de recherche sur les réseaux sociaux dès le jour suivant sa disparition. La gendarmerie de Carquefou coordonne les investigations avec le parquet, mais se contente de diffuser une description physique complète (1m70, cheveux bruns longs, yeux marron) sans relais médiatique.
« Aucun appel à témoin n’a été diffusé par les autorités », confirme l’article source. Un choix méthodologique qui interroge : les forces de l’ordre privilégient-elles des pistes spécifiques ? L’absence de numéro d’immatriculation du Renault Captur gris foncé pourrait expliquer cette retenue, mais le mystère reste entier.
La double vie de la cheffe : cuisine passionnée et nouvelle aventure
Anne-Flore Huby vivait un tournant professionnel crucial au moment de sa disparition. La trentenaire venait de reprendre Le Ruby, établissement gastronomique de Sainte-Luce-sur-Loire, confirmant son ascension dans le milieu culinaire. « Elle venait de reprendre un restaurant », précise l’article de 20 Minutes sans autre détail sur cette transition.
Cette nouvelle responsabilité rend son absence d’autant plus incompréhensible pour son entourage. Ses proches insistent sur son implication totale dans ce projet, contredisant toute volonté d’abandon. Le contraste entre cet engagement et sa disparition en pleine heure de pointe professionnelle alimente les interrogations.
Signe de leur inquiétude, la famille et les amis ont devancé les autorités en publiant des avis de recherche dès le 15 avril. Une mobilisation citoyenne qui contraste avec le délai de 24 heures avant l’ouverture officielle de l’enquête, soulignant l’écart entre réactions privées et procédures judiciaires.
Zone d’ombre à Saint-Herblain : le mystère du dernier ping téléphonique
Le dernier signal du téléphone d’Anne-Flore Huby émane de Saint-Herblain à 7h30, selon ses proches. Une localisation qui intrigue : cette commune se situe à 4 km au sud-ouest de son itinéraire habituel entre Carquefou et Sainte-Luce-sur-Loire. Les médias ne précisent pas l’adresse exacte de cette ultime connexion.
Cette heure matinale ajoute au mystère – le trafic est encore faible à 7h30 un lundi. Les enquêteurs scrutent les caméras de surveillance et les bornes téléphoniques autour de cette zone. Un élément clé persiste : le numéro direct de la gendarmerie de Carquefou (02 40 50 87 17) reste le seul canal officiel pour signaler toute information, alors qu’aucune image du Renault Captur gris foncé n’a filtré.
