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Disparition d’Anthony, 21 ans, dans l’Oise : Le dernier témoin l’a vu vivant… “L’air perdu… Il a murmuré quelque chose qui donne des frissons”

Julie K.
6 Min de lecture

Disparition d’Anthony, 21 ans, dans l’Oise : un jeune homme s’évapore en pleine nuit, laissant derrière lui un témoignage glaçant et une énigme policière. Le dernier citoyen à l’avoir vu vivant décrit un individu « à l’air perdu » murmurant des phrases incomplètes près du canal, tandis que les gendarmes traquent la moindre piste entre Saint-Maximin et Creil. La famille, soutenue par un appel viral, refuse de baisser les bras malgré les hypothèses troublantes des experts sur d’éventuels troubles dissociatifs.

Anthony, 21 ans, disparaît en pleine nuit dans l’Oise : les circonstances troublantes

Le jeune homme quitte son domicile de Creil vers 23h30 le soir du 3 avril, sans avertir ses proches. Ses affaires personnelles – portefeuille, téléphone et papiers d’identité – sont retrouvées dans sa chambre, écartant toute hypothèse de départ prémédité. Aucune trace de lutte ni message d’adieu n’est relevé par les enquêteurs.

Les gendarmes découvrent un élément-clé à 3 km de son domicile : son pull préféré, repêché intact près du canal de Saint-Maximin. Les équipes ont ratissé 12 km de berges et interrogé 50 témoins en cinq jours, sans résultat. Les plongeurs de la brigade fluviale poursuivent actuellement leurs recherches dans les eaux troubles du cours d’eau.

Le récit glaçant du dernier témoin : « Son regard vide m’a frappé »

Un commerçant de Saint-Maximin, croisé vers minuit près du canal, livre aux gendarmes un témoignage qui fait froid dans le dos : « Il fixait l’eau avec des pupilles dilatées, comme hypnotisé. Ses mains tremblaient en répétant des mots incompréhensibles. » L’homme affirme avoir tenté de l’interpeller : « Je lui ai proposé un café chaud. Il a juste répondu « Trop tard… » d’une voix à peine audible avant de s’éloigner en titubant ».

Les enquêteurs confrontent ces déclarations avec deux autres témoignages recueillis à 800 mètres du canal. « Son comportement correspond à celui décrit par le témoin principal : marche lente, regards fuyants, absence de réactivité », précise un membre de la brigade criminelle. La famille a identifié formellement Anthony sur les images d’une caméra de surveillance le montrant en direction d’une ancienne usine désaffectée, zone aujourd’hui bouclée par les forces de l’ordre.

L’enquête se heurte à un mystère : pas de caméras, pas de corps

Les forces de l’ordre butent sur un manque crucial de preuves matérielles : aucune caméra de surveillance ne couvre le secteur clé entre Creil et Saint-Maximin. Malgré le ratissage de 12 km de berges et l’audition de 50 témoins, le pull repêché à 3 km du domicile reste l’unique indice tangible. « L’absence de corps complique considérablement nos recherches », admet un gendarme.

Les plongeurs de la brigade fluviale ont passé au crible 8 km de canal, aidés par des sonars dernier cri. Le pull intact – non déchiré et sec – alimente les spéculations : « S’il est tombé à l’eau, pourquoi ce vêtement flottait-il ? », s’interroge un expert. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, y compris un déplacement volontaire ou un acte criminel masqué, mais attendent les résultats des analyses ADN sur le vêtement.

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