L’enquête relancée : du téléphone mobile au plan d’eau
Malgré les cinq géolocalisations du portable d’Audrey Baltrons entre le 10 et le 13 février 2023 – à Auzits, Monts d’Aubrac, Salles-la-Source, Sébazac et Bozouls –, les recherches restent infructueuses pendant deux ans. Les indices techniques orientent initialement les enquêteurs vers une zone terrestre étendue, sans lien apparent avec le plan d’eau du Gua.
Fin mars 2025, un nouvel appel à témoins relance l’affaire. Dix jours plus tard, des plongeurs explorent le lac d’Aubin sur une piste non précisée. C’est là qu’ils localisent la Logan Dacia à 10 km seulement du domicile de la mère de famille, dans une zone aquatique pourtant partiellement inspectée en 2023. Les autorités n’excluent pas qu’un détail rapporté par un témoin ait guidé cette fouille ciblée.
Entre espoir et cauchemar : l’attente insupportable des proches
La famille d’Audrey Baltrons vit un déchirement quotidien entre le besoin de vérité et la crainte d’une confirmation tragique. « Chaque minute sans réponse est un supplice, mais savoir pourrait achever nos espoirs », confie son beau-père Olivier à La Dépêche du Midi. Les proches s’interrogent sur les 48 heures manquantes entre sa disparition et l’envoi des messages inquiétants.
Les enquêteurs examinent trois hypothèses : accident, suicide ou crime. Les analyses ADN du corps et l’examen de la voiture – cherchant des traces de violence ou de défaillance mécanique – devraient apporter des réponses sous 72 heures. Une source proche du dossier précise que les experts automobiles vérifient si le véhicule a roulé jusqu’au plan d’eau ou y a été déplacé.