web statistic

Disparition d’Axel à Nantes : Le père du jeune homme brise le silence sur l’enquête pour enlèvement, « Ce qu’on espère, c’est… »

Julie K.
7 Min de lecture

Depuis le 22 février, la disparition inexpliquée d’Axel, 22 ans, plonge Nantes dans un mystère angoissant. Alors que le parquet évoque une possible « enlèvement » et que le procureur Antoine Leroy confirme des « investigations laissant penser qu’il ne serait pas parti de son plein gré », la famille du jeune soudeur, épuisée par l’attente, lance un appel déchirant : « Ce qu’on espère, c’est de savoir s’il est vivant. » Entre pistes criminelles examinées et mobilisation locale, l’enquête reste dans l’impasse, laissant planer une inquiétude croissante.

Les circonstances troublantes de la disparition d’Axel le 22 février à Nantes

Axel, 22 ans, soudeur originaire de la Sarthe, disparaît brutalement dans la nuit du 22 février après une sortie à Nantes. Le jeune homme, réputé sérieux et proche de sa famille, ne donne plus signe de vie après avoir quitté un lieu non précisé dans le centre-ville. Aucun appel, message ou témoignage crédible n’éclaire ses derniers mouvements, alimentant les interrogations des enquêteurs.

Le parquet de Nantes évoque dès le départ un possible « enlèvement », une piste renforcée par l’absence de motivations personnelles ou de tensions connues dans l’entourage du jeune homme. « Il ne serait pas parti de son plein gré », confirme le procureur Antoine Leroy, soulignant que les circonstances de sa disparition « ne correspondent pas à un départ volontaire ». Les proches, eux, insistent : Axel n’aurait jamais coupé les ponts sans prévenir.

L’enquête pour enlèvement s’intensifie : les pistes examinées et les révélations d’Antoine Leroy

Le parquet de Nantes ouvre officiellement une information judiciaire pour « enlèvement » le mercredi suivant la disparition, marquant un tournant dans l’affaire. Le procureur Antoine Leroy confirme que les éléments recueillis « laisseraient à penser qu’Axel n’est pas parti de son plein gré », tout en restant prudent : « Aucune piste ne peut être considérée comme certaine à ce stade. » Des perquisitions et analyses des communications du jeune homme sont en cours, sans résultats concluants pour l’heure.

Les enquêteurs explorent notamment l’hypothèse d’une rencontre malveillante ou d’un règlement de comptes, sans exclure d’autres scénarios. « Diverses pistes sont envisagées, mais aucune ne revêt un caractère prioritaire », précise Antoine Leroy, soulignant la complexité du dossier. Cette absence de certitude alimente les spéculations et rend la communication avec la famille particulièrement délicate, comme le reconnaissent les autorités.

Le cri du cœur du père d’Axel : « Le temps est suspendu… On veut juste savoir s’il est vivant »

Interrogé par TF1, le père d’Axel décrit un quotidien rongé par l’incertitude. « Depuis ce jour-là, le temps est suspendu », confie-t-il, les traits marqués par l’épuisement. La famille, qui a diffusé massivement des avis de recherche, se heurte à un silence angoissant : « On ne sait pas où il est, ni comment il va. Ce qu’on espère, c’est de savoir s’il est vivant », lâche-t-il, voix tremblante.

Chaque heure sans nouvelle renforce leur désarroi. « S’il l’est [vivant], qu’il nous contacte », implore le père, refusant d’envisager le pire. Les proches insistent sur l’absence de conflits ou de signes avant-coureurs. Face à l’enquête qui piétine, leur seule certitude reste le caractère inhabituel du comportement d’Axel : « Il n’aurait jamais coupé les ponts sans prévenir », martèle la famille, réclamant une mobilisation générale.

Mobilisation exceptionnelle : recherches sur le terrain et rôle clé de l’association ARPD

L’association Assistance et recherche des personnes disparues (ARPD) coordonne les efforts sur le terrain, en lien constant avec la famille et les autorités. Ses bénévoles ratissent Nantes et ses alentours, diffusent des avis de recherche et interrogent les riverains. « Nous couvrons tous les lieux fréquentés par Axel, mais aussi des zones moins évidentes », explique un membre de l’ARPD, sans révéler de détails opérationnels.

Les commerçants nantais participent activement en affichant des photos du jeune homme, tandis que les réseaux sociaux relayent massivement l’appel à témoins. « Chaque piste, même infime, est vérifiée », souligne un enquêteur, évoquant des centaines de signalements traités. Malgré cette mobilisation, l’absence de preuves tangibles pèse sur les recherches, forçant la famille à redoubler d’appels au public : « Si quelqu’un sait quelque chose, qu’il parle ».

Un mois après la disparition d’Axel : l’enquête dans l’impasse et les questions sans réponse

Un mois après les faits, l’affaire reste figée malgré l’accumulation d’indices non corroborés. Si l’enquête pour « enlèvement » reste ouverte, aucun suspect ni lieu précis n’a été identifié, et les hypothèmes peinent à s’articuler en preuves solides. « On ne comprend pas pourquoi il n’y a pas d’avancée », soupire un proche, évoquant le manque de vidéos de surveillance ou de traces numériques exploitables.

L’association ARPD et les forces de l’ordre poursuivent leurs recherches, mais les zones explorées ne livrent aucun élément nouveau. « On se heurte à un mur », admet une source proche du dossier, évoquant l’absence de signalement crédible. La famille, elle, s’interroge : pourquoi Axel n’a-t-il donné aucun signe de vie s’il est libre ? Et s’il est retenu contre son gré, qui aurait intérêt à le faire disparaître ? Les questions s’accumulent, alimentant un désespoir croissant.