Laoyline, 14 ans, disparue depuis le 22 mars après avoir quitté Alès pour Nîmes, est recherchée d’urgence. Une vidéo Snapchat la montrant dans un train vers Marseille, en compagnie de deux individus non identifiés, relance les inquiétudes. Son téléphone, géolocalisé une dernière fois dans la cité phocéenne à 23h, reste éteint. Sa mère a lancé un appel déchirant sur Facebook, tandis que les gendarmes ouvrent une enquête pour disparition inquiétante.
La disparition de Laoyline et la piste marseillaise
Laoyline, 14 ans, quitte son domicile d’Alès le samedi 22 mars pour une journée à Nîmes, selon ses proches. Mais son retour n’a jamais eu lieu. Un élément bouleverse l’enquête : une vidéo Snapchat, consultée par les enquêteurs, la montre dans un train en direction de Marseille, accompagnée de deux individus non identifiés. Son téléphone portable, géolocalisé pour la dernière fois à 23h dans la cité phocéenne, reste depuis éteint, un comportement jugé « inhabituel » pour l’adolescente habituée à fuguer quelques heures seulement.
Les gendarmes du Gard qualifient immédiatement sa disparition d’inquiétante, une classification déclenchée automatiquement pour les mineurs. L’enquête, ouverte dès le 23 mars, tente de retracer son itinéraire entre Nîmes et Marseille. Les brigades d’Alès et de Marseille collaborent pour analyser les images de surveillance des gares et interroger d’éventuels témoins de sa présence dans le train.
L’appel déchirant de sa mère sur les réseaux sociaux
Sur Facebook, la mère de Laoyline publie un message poignant dès le 23 mars, suppliant les internautes d’aider à retrouver sa fille. « Elle n’aurait jamais fait ça volontairement, je sens que quelque chose ne va pas », écrit-elle, partageant des photos récentes de l’adolescente. Son post, partagé plus de 2 000 fois en 48 heures, devient viral, déclenchant une vague de solidarité dans la région.
Des groupes de citoyens s’organisent sur Facebook et Twitter, relayant les détails de sa tenue vestimentaire et les numéros d’urgence. « Si quelqu’un l’a vue, même un détail peut tout changer », insiste la mère dans une nouvelle publication, tandis que des proches inondent les commentaires de soutien et d’hypothèses sur sa possible trajectoire marseillaise.
L’enquête policière et les éléments troublants
La gendarmerie classe la disparition de Laoyline en catégorie inquiétante, un protocole activé automatiquement pour les mineurs. La dernière géolocalisation de son téléphone, le 22 mars à 23h près de la gare Saint-Charles à Marseille, oriente les recherches vers la métropole. Les enquêteurs précisent que « l’absence de contact prolongée et le contexte de la vidéo Snapchat justifient une mobilisation maximale ».
Une cellule commune entre les brigades d’Alès et de Marseille examine les images des caméras de surveillance des gares de Nîmes et Marseille. Les policiers tentent d’identifier les deux personnes accompagnant l’adolescente dans le train, tout en analysant son historique numérique. « Son téléphone éteint complique la tâche, mais pas ses réseaux sociaux », confie une source proche du dossier, évoquant des échanges en cours de décryptage.
