Une disparition qui interroge tout le Var. Depuis samedi 5 avril, Louenn, 15 ans, a quitté Montauroux sans laisser de traces. Alors que la gendarmerie multiplie les appels à témoins, elle gardent sous silence un élément troublant lié à sa fugue. Entre deux scooters aux caractéristiques opposées et une tenue trop ordinaire pour passer inaperçue, l’affaire recèle des zones d’ombre insoupçonnées. Voici ce que les enquêteurs dissimulent… et ce que l’article vous révèle.
Une disparition qui inquiète les autorités
Depuis samedi 5 avril à 10h30, Louenn, adolescent de 15 ans, a quitté Montauroux sans donner signe de vie. Les autorités parlent d’une « disparition inquiétante » après trois jours de recherches infructueuses, une durée exceptionnelle pour un mineur en fugue.
Le jeune homme, de type caucasien, mesure 1,70 m et présente une corpulence svelte. Ses yeux châtains et sa tenue intégralement noire (manteau imperméable et jogging) le rendent théoriquement repérable. Pourtant, aucune piste sérieuse n’a encore émergé.
La gendarmerie du Var maintient « un appel à témoins actif », selon ses propres termes, tout en évitant soigneusement de commenter les circonstances exactes de cette fugue. Un silence qui intrigue, alors que l’adolescent pourrait circuler avec deux scooters radicalement différents…
L’étrange indice des deux scooters
La piste des véhicules devient centrale dans l’enquête, mais elle repose sur une double hypothèse déconcertante. Louenn pourrait circuler soit avec un scooter électrique noir et vert immatriculé GR-753-KJ, soit avec un modèle thermique Sym 125 cm³ entièrement noir… et sans plaque d’immatriculation.
« Il pourrait être avec l’un ou l’autre », indique sobrement l’avis de recherche, sans expliquer cette divergence. Le second engin, non répertorié, complique les investigations : sa couleur uniforme et l’absence de numéro d’identification le rendent quasiment indétectable sur les vidéosurveillances.
Cette ambiguïté contraste avec la tenue décrite de l’adolescent – intégralement vêtu de noir – qui devrait pourtant faciliter son repérage. Un paradoxe qui alimente les questions sur les circonstances exactes de cette disparition, alors que les gendarmes gardent secrètes d’autres informations cruciales…
Une enquête sous haute vigilance
La brigade territoriale autonome de Fayence coordonne les recherches avec une méthodologie rigoureuse. Contrairement aux disparitions classiques, les gendarmes privilégient ici un appel public massif à témoins, signe de l’urgence particulière de cette affaire.
Les appels à témoins se concentrent sur deux numéros : le 04 94 39 16 40 et le 17. « Toute information, même anodine, doit être signalée », insistent les militaires, sans préciser quels éléments pourraient être décisifs.
Cette stratégie inhabituelle – habituellement réservée aux cas complexes – révèle une inquiétude palpable. Elle contraste avec le mutisme des enquêteurs sur d’autres aspects du dossier, comme l’origine des deux scooters ou les motivations de cette fugue.
Ce que les militaires taisent sur le dossier
Les gendarmes gardent un silence éloquent sur les circonstances de cette fugue. Aucune précision n’est fournie concernant d’éventuels conflits familiaux, antécédents psychologiques ou motifs ayant pu pousser l’adolescent à quitter son domicile.
Le scooter Sym 125 cm³ non immatriculé représente pourtant une piste majeure. Son statut hors système d’immatriculation officiel soulève des questions sur son origine et son usage réel, éléments que les enquêteurs refusent de commenter.
Cette retenue stratégique, justifiée par la préservation de l’enquête, contraste avec l’appel public à témoins. Elle laisse planer un doute : et si les militaires détenaient déjà des informations cruciales… qu’ils ne peuvent pas encore révéler ?