Retrouvée saine et sauve le lundi 13 janvier dans une maison abandonnée de Charleroi, la petite Maya avait déclenché une vaste opération de recherche après sa disparition survenue la veille. La présence d’un sans-abri à ses côtés lors de sa découverte avait immédiatement conduit à son arrestation, mais les investigations n’ont pas permis de maintenir les charges initialement retenues contre lui.
Le suspect de 41 ans, arrêté dans le cadre de la disparition de Maya à Charleroi, vient d’être remis en liberté par la justice belge. Cette décision intervient après les premiers éléments de l’enquête qui n’ont pas permis d’établir avec certitude les circonstances exactes de la disparition de la fillette de neuf ans.
Retrouvée saine et sauve le lundi 13 janvier dans une maison abandonnée de Charleroi, la petite Maya avait déclenché une vaste opération de recherche après sa disparition survenue la veille. La présence d’un sans-abri à ses côtés lors de sa découverte avait immédiatement conduit à son arrestation, mais les investigations n’ont pas permis de maintenir les charges initialement retenues contre lui.
Une mobilisation exceptionnelle pour retrouver Maya
L’alerte avait été donnée dimanche 12 janvier par les parents de Maya, après sa disparition aux alentours de leur domicile situé rue de Sélestat à Charleroi. La vulnérabilité de la fillette, atteinte de déficiences visuelles et auditives, avait immédiatement déclenché une mobilisation d’envergure des forces de l’ordre.
Une recherche high-tech
Les forces de police ont déployé des moyens technologiques avancés incluant l’analyse des caméras de surveillance, l’utilisation d’hélicoptères équipés de caméras thermiques et le recours à des chiens pisteurs spécialement entraînés.
La coordination efficace entre la police de Charleroi et la cellule disparition de la police fédérale a permis de retrouver Maya en moins de 24 heures. Les autorités ont utilisé tous les moyens à leur disposition, notamment un dispositif incluant des chiens pisteurs et un hélicoptère, ainsi que l’exploitation minutieuse des caméras de surveillance du secteur.
Un rebondissement inattendu dans l’enquête
Initialement, le suspect avait été privé de liberté et un juge d’instruction avait été saisi pour enlèvement de mineur de moins de 12 ans et atteinte à l’intégrité sexuelle. Cependant, après les premiers interrogatoires et l’analyse des éléments recueillis, les enquêteurs n’ont pas pu établir avec certitude la nature criminelle des faits.
Protection juridique des mineurs en Belgique
La législation belge prévoit des peines particulièrement sévères pour les enlèvements de mineurs de moins de 12 ans, pouvant aller jusqu’à la réclusion à perpétuité selon les circonstances.
Maya fait actuellement l’objet d’un suivi médical approfondi à l’hôpital, comme l’a confirmé le parquet de Charleroi dans son communiqué. Bien que son état de santé ne suscite pas d’inquiétude particulière, les médecins poursuivent leurs examens pour s’assurer de son bien-être physique et psychologique.
L’événement a profondément marqué la communauté locale. Une habitante du quartier témoigne auprès de RTL Info : « Il y a beaucoup de personnes qui sont sous le choc […] ça se passe dans un quartier où il n’y avait jamais eu de problème. Une petite fille de neuf ans, non, ce n’est pas possible. Ça me fait très mal, ça me touche vraiment. »
Les raisons précises ayant conduit à la libération du suspect devraient être communiquées par la justice dans les prochaines heures, alors que l’enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur cette affaire qui a tenu en haleine la région de Charleroi pendant près de 48 heures.