Un drame familial se profile : les indices s’accumulent
Les enquêteurs privilégient désormais la piste d’un homicide au sein de la famille. Cette théorie s’appuie sur les relations conflictuelles au sein du clan Vedovini, où « les non-dits et les rancœurs ont toujours existé » selon un habitant du village. Les récentes auditions révèlent des conflits historiques entre la branche maternelle et paternelle de l’enfant, remontant à avant sa disparition.
Lors des dernières perquisitions, des éléments matériels ont été saisis, sans qu’aucun détail ne filtre pour préserver l’enquête. Une source judiciaire confie à La Provence : « Le scénario d’un accident suivi d’une dissimulation familiale reste plausible ». Pourtant, l’absence de mobile clair continue de complexifier l’affaire, laissant planer le doute sur les motivations réelles des protagonistes.
L’enquête dans l’impasse : ce qui reste à élucider
Les analyses ADN des ossements découverts en mars 2024 constituent le dossier prioritaire des scientifiques. Près d’un an après leur exhumation, « les résultats pourraient confirmer ou infirmer définitivement le lien avec Émile », explique une source proche du laboratoire. Parallèlement, de nouvelles auditions des parents et cousins de l’enfant sont prévues d’ici juin 2025.
Les enquêteurs butent toujours sur l’absence de mobile crédible et la nature fragmentaire des preuves. « Sans témoignage fiable ni aveu, chaque hypothèse reste fragile », admet un membre de la gendarmerie. Une reconstitution policière est envisagée pour le deuxième anniversaire de la disparition, ultime tentative pour faire éclater la vérité dans cette affaire hors norme.