Diego, un esprit brillant au destin brisé
Né en 2003, Diego grandit dans l’ombre bienveillante de Lio, au sein d’une fratrie de six enfants bercée par l’art et la culture. Malgré cet environnement, il se passionne très tôt pour les sciences, intégrant à 18 ans l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, l’une des universités les plus prestigieuses d’Europe. Ses professeurs le décrivent comme « un étudiant curieux, déterminé à changer le monde par l’innovation ».
Pendant son année sabbatique, il développe une start-up centrée sur les énergies renouvelables, tout en préparant un projet de recherche sur l’intelligence artificielle. « Il voulait concilier technologie et écologie », confie un ami proche. Son entourage souligne aussi sa sensibilité artistique et son « absence totale de cynisme », traits qui rendent sa disparition d’autant plus incompréhensible. Ses proches insistent : « Ce n’était pas le genre de garçon à abandonner. »
Lio sous le choc, les rumeurs et le silence de la famille
Lio, icône des années 80, reste muette depuis l’annonce du décès de son fils. Proche de Diego, elle aurait été « dévastée » par la médiatisation de l’affaire, selon une source proche. La famille dément catégoriquement les spéculations sur une relation distante entre la chanteuse et son fils : « Ils échangeaient quotidiennement, même pendant ses études en Suisse », précise un ami anonyme.
Face aux rumeurs d’« absence parentale » relayées sur les réseaux sociaux, Jean-Pierre Bellay réplique dans sa lettre : « Personne n’a le droit de juger notre soutien. Diego savait qu’il pouvait compter sur nous. » Aucune interview n’est accordée, la famille privilégiant le deuil intime. Seule la communauté artistique – de Julien Clerc à M – rompt le silence, adressant des messages de soutien à Lio, « mère courage » selon leurs mots.
