Don’t Move sur Netflix : Un thriller haletant avec Kelsey Asbille face à un compte à rebours mortel

Quentin M.
4 Min de lecture

À l’approche d’Halloween, Netflix enrichit son catalogue avec un nouveau thriller glaçant produit par le maître de l’horreur Sam Raimi. « Don’t Move » s’impose comme une expérience cinématographique intense, où chaque minute compte dans un combat désespéré pour la survie.

Dans ce long-métrage déconseillé aux moins de 16 ans, le spectateur est plongé dans une course contre la montre haletante, où une jeune femme doit lutter contre un compte à rebours mortel. Une prémisse simple mais redoutablement efficace qui maintient le public en haleine pendant 1h25.

Un concept qui glace le sang

L’histoire suit Iris, une femme marquée par la perte tragique de son fils Mateo. Alors qu’elle s’apprête à mettre fin à ses jours, sa rencontre avec un mystérieux inconnu nommé Richard va transformer sa tentative de suicide en lutte acharnée pour la survie. Le twist survient lorsque ce dernier lui injecte un agent paralysant qui prendra effet dans vingt minutes, laissant à notre héroïne un temps limité pour échapper à son bourreau.

Le scénario, signé par T.J. Cimfel et David White, exploite brillamment cette contrainte temporelle pour créer une tension croissante. Chaque seconde qui passe rapproche inexorablement Iris de la paralysie totale, transformant les moindres obstacles en défis potentiellement fatals.

Un duo d’acteurs électrisant


Sam Raimi : Une légende de l’horreur
Réalisateur et producteur emblématique, Sam Raimi est connu pour avoir créé la franchise Evil Dead, réalisé la première trilogie Spider-Man et produit de nombreux films d’horreur cultes comme The Grudge et 30 jours de nuit.

Kelsey Asbille, connue pour son rôle dans Yellowstone, livre une performance remarquable dans le rôle d’Iris. L’actrice parvient à transmettre avec justesse la vulnérabilité et la détermination de son personnage, créant une héroïne à laquelle le spectateur s’attache instantanément.

Face à elle, Finn Wittrock (American Horror Story) incarne un antagoniste aussi charismatique que terrifiant. La dynamique entre les deux personnages explore subtilement les rapports de force et les questions de genre, ajoutant une dimension psychologique au thriller.

Une mise en scène au service du suspense

Les réalisateurs Adam Schindler et Brian Netto orchestrent ce huis clos forestier avec ingéniosité. Leur mise en scène privilégie l’efficacité, alternant moments de tension pure et séquences d’action désespérées, maintenant le rythme jusqu’au dénouement.


Le survival horror au cinéma
Genre particulièrement populaire, le survival horror met en scène des personnages ordinaires confrontés à des situations extrêmes où leur survie est en jeu. Il se caractérise par une tension constante et une identification forte au protagoniste.

Le film s’inscrit parfaitement dans la programmation automnale de Netflix, répondant à la demande croissante de contenus horrifiques de qualité. Sa durée maîtrisée et son concept original en font une proposition idéale pour les amateurs du genre en quête de sensations fortes.