Un Monstre Cosmique Qui Défie Tous Les Records
Les chiffres révélés à Glasgow font l’effet d’une bombe. GW231123 correspond à la fusion de deux géants cosmiques : un trou noir de 100 masses solaires et un autre de 140. De cette collision titanesque naît un monstre de 225 masses solaires, une masse si colossale qu’elle pulvérise tous les records.
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Pour mesurer l’ampleur de cette découverte, un retour en arrière s’impose. En 2020, l’événement GW190521 avait déjà stupéfié la communauté scientifique en produisant un trou noir de 140 masses solaires. Un record qui semblait indépassable. GW231123 l’écrase littéralement : 60% plus massif que son prédécesseur.
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Mais les dimensions hors-norme ne constituent que la partie visible de l’iceberg. Les deux trous noirs impliqués dans cette fusion tournaient sur eux-mêmes à une vitesse vertigineuse, frôlant les limites théoriques fixées par la relativité générale. Cette rotation extrême a distordu le signal gravitationnel, créant des ondulations d’une complexité inouïe.
Imaginez tenter de reconnaître une mélodie inconnue dans le vacarme d’une foule déchaînée : voilà le défi auquel ont été confrontés les scientifiques pendant deux ans. Ces spins ultra-rapides ont transformé les ondulations de l’espace-temps en un puzzle quasi indéchiffrable.
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Ces révélations soulèvent une question troublante : comment de tels géants ont-ils pu voir le jour dans un univers qui, selon nos modèles, devrait les interdire ?
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