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Elijane, 17 ans, disparue depuis 16 jours : son téléphone localisé à 900 km de chez elle… mais les enquêteurs butent sur ce mystère

Une lycéenne alsacienne disparaît, son téléphone trace une route inattendue. Elijane, 17 ans, porte un survêtement grise ce 18 mars avant de s’évaporer dans la nature. Seize jours plus tard, son terminal révèle un voyage de 900 km jusqu’à Perpignan… mais aucune explication sur cet itinéraire fantôme. Pourquoi ses messages rassurants se sont-ils brutalement interrompus ?

Disparition inquiétante : les 16 jours de silence qui inquiètent l’Alsace

Elijane Collin Metken, lycéenne de 17 ans, disparaît de son domicile alsacien le 18 mars sans laisser d’explication. Son survêtement, sa doudoune grise et ses baskets blanches constituent les dernières traces visuelles de son passage. Pendant douze jours, elle maintient un contact rassurant par messages avec sa mère, avant que son téléphone ne cesse brutalement d’émettre le 30 mars.

La gendarmerie diffuse un portrait précis : 1m67, cheveux châtains longs, yeux marron, corpulence normale. Malgré cet appel à témoins et l’analyse de sa téléphonie, aucune piste concrète n’émerge pendant seize jours. « L’adolescente n’a plus donné aucun signe de vie », soulignent les autorités, alimentant les craintes d’une disparition volontaire ou contrainte.

L’enquête scrute désormais chaque heure écoulée depuis sa fugue présumée, tandis que ses proches espèrent encore un retournement de situation.

Le tracé du téléphone : 900 km parcourus… mais vers où ?

Le bornage du portable d’Elijane livre une donnée troublante : son signal aurait été capté près de Perpignan, à plus de 900 km de son domicile alsacien. Cette piste géolocalisée, révélée par France 3, place les enquêteurs devant un casse-tête logistique. « Comment s’est-elle déplacée ? », s’interrogent les gendarmes, sans éléments sur d’éventuels complices ou moyens de transport.

Aucune information ne filtre sur un éventuel trajet en train ou un accompagnateur. La distance équivalant à un Paris-Marseille rend l’hypothèse d’un déplacement autonome improbable pour une mineure sans ressources connues. Les policiers croisent les données téléphoniques avec les témoignages, espérant reconstituer l’itinéraire fantôme entre l’Alsace et les Pyrénées-Orientales.

Malgré cette avancée technologique, la localisation exacte reste floue. L’étude approfondie des antennes relais pourrait préciser le secteur, mais le mystère persiste : pourquoi Perpignan ? Aucun lien familial ou amical n’est évoqué dans l’enquête pour expliquer cette destination.

Fugue ou enlèvement ? Les deux pistes qui divisent les enquêteurs

Les gendarmes naviguent entre deux scénarios contradictoires : une fugue volontaire ou un départ contraint. Aucun élément ne permet actuellement de trancher, selon les informations du groupe de protection de la famille. « Les enquêteurs doivent comprendre si Elijane a vraiment fugué de chez elle ou si une personne l’a contrainte de partir avec elle », précisent les sources policières.

L’examen de son parcours personnel et scolaire ne révèle aucun conflit apparent ou signalement antérieur. Son entourage familial et éducatif semble tout aussi déconcerté par cette disparition. La piste d’une tierce personne impliquée reste plausible, mais aucune preuve tangible ne vient étayer cette hypothèse.

Cette dualité complique les recherches, chaque théorie nécessitant des moyens d’investigation spécifiques. Les proches, partagés entre inquiétude et incompréhension, attendent désespérément un indice capable d’orienter définitivement l’enquête.

Appel à témoins : le moindre détail peut tout changer

La police nationale diffuse deux numéros de téléphone prioritaires (06 29 54 64 45 et 04 68 35 70 62) pour signaler toute information sur Elijane. Un standard dédié (04 68 35 70 00) est activé les week-ends, preuve de l’urgence à résoudre ce mystère. « Chaque petit détail peut faire la différence », insistent les enquêteurs du groupe de protection de la famille.

L’analyse des témoignages se concentre sur deux axes : confirmer ou infirmer la localisation à Perpignan, et identifier d’éventuels témoins du trajet. Même un élément anodin – une silhouette aperçue dans un train, un comportement inhabituel – pourrait relancer l’enquête au point mort.

Les proches, maintenus en boucle par les gendarmes, refusent de perdre espoir. « Ses proches espèrent pouvoir la retrouver saine et sauve rapidement », conclut l’avis de recherche toujours en vigueur. Une course contre la montre où chaque citoyen devient un maillon clé.