Les oublis qui tuent : ce que révèle l’enquête préliminaire sur les freins à main
L’enquête technique confirme que l’absence de frein à main constitue la cause unique de l’accident. La Sécurité routière rappelle que 18 % des accidents domestiques liés aux véhicules découlent d’un stationnement négligé, selon des chiffres 2024. Un expert automobile souligne que les systèmes d’alerte de pente ou de freinage automatique, absents sur ce modèle, auraient pu empêcher le drame.
« Les véhicules récents intègrent des aides comme l’assistance au maintien en côte ou le frein de parc électrique », explique un ingénieur spécialisé. Pourtant, 70 % des automobilistes interrogés dans le Vaucluse admettent avoir déjà oublié leur frein à main. La victime, selon les premiers éléments, conduisait une voiture de 2015 sans ces technologies, un détail qui relance le débat sur l’obligation des systèmes anti-roulis.
Vaucluse sous le choc : réactions et appels à la vigilance des autorités
La mairie du Pontet annonce une campagne de sensibilisation dès la semaine prochaine, avec distribution de stickers « Frein serré = risque évité ». « Cette tragédie rappelle que les gestes les plus banals peuvent tuer », insiste le maire, tandis que des riverains décrivent « une ambiance de cauchemar » depuis l’accident. Plusieurs témoins évoquent des pentes similaires dans le quartier pavillonnaire.
Les auto-écoles locales s’associent au dispositif en intégrant des modules sur les contrôles pré-démarrage. Un atelier gratuit de vérification des freins à main sera organisé samedi place de la Mairie. « On pensait tous que ça n’arrivait qu’aux autres… », confie une voisine, encore sous le choc. La préfecture étudie quant à elle un renforcement des normes de stationnement pour les habitations en dénivelé.