Ondes de choc dans la communauté religieuse
Le diocèse, par la voix de son porte-parole, affirme « coopérer pleinement avec la justice » mais évite soigneusement toute allusion aux allégations financières. Des sources internes rapportent pourtant des réunions d’urgence depuis une semaine, et l’ouverture d’une enquête canonique discrète. Certains paroissiens, sous couvert d’anonymat, décrivent « un climat de défiance » envers l’évêché, tandis que d’autres soutiennent publiquement « la mémoire d’un homme brisé ».
La sœur d’Émile Durand, jointe par Buzzday, rompt le silence : « Il m’avait parlé de menaces, mais je n’ai pas voulu y croire ». Elle exige la publication intégrale de la lettre, malgré l’opposition du procureur. Sur les réseaux sociaux, des appels à manifester devant le diocèse se multiplient, alimentés par des laïcs dénonçant « un système pourri ». L’institution religieuse, elle, semble prise en étau entre transparence et préservation de son image.
Les zones d’ombre résistent à la lumière
Malgré les avancées judiciaires, trois éléments clés manquent à l’appel : la femme citée dans la lettre n’a pas été identifiée, la société luxembourgeoise bénéficiaire des virements refuse de communiquer, et des pages du carnet d’Émile Durand restent chiffrées. Les experts tentent de décrypter des mentions récurrentes comme « Projet Bethléem » ou « le Pacte », sans succès pour l’instant.
Les enquêteurs prévoient d’interroger l’évêque émérite, en poste lors des rénovations controversées, et de solliciter l’entraide judiciaire européenne. Le diocèse, sous pression, promet un « communiqué exhaustif » d’ici fin avril. En parallèle, des fidèles réclament l’intervention du Vatican, tandis que la sœur d’Émile menace de saisir la Cour européenne des droits de l’homme pour « obstruction à la vérité ». L’affaire, loin de s’éteindre, prend une ampleur imprévue.