Le mystère du déplacement des ossements : une manipulation troublante
Les expertises révèlent un élément crucial : les ossements n’ont pas pu se trouver sur place depuis juillet 2023. « Ils ont été déplacés peu avant la découverte », confirme le procureur, évoquant des traces de terre fraîche et une absence de décomposition naturelle. Cette révélation implique qu’un tiers aurait transporté les restes sur le sentier, effaçant potentiellement des preuves clés.
Si la randonneuse décrit minutieusement sa découverte, elle évite soigneusement de mentionner cet aspect central. Aucun détail sur la disposition des os ou d’éventuels outils près du site. Les gendarmes étudient deux scénarios : un acte calculé pour brouiller les pistes ou une tentative « d’empêcher l’oubli » du crime. Le silence entourant cette manipulation reste l’une des énigmes majeures de l’affaire.
Des questions sans réponses : les limites de l’enquête scientifique
Malgré les progrès de la médecine légale, le dossier accumule les paradoxes. Comment un corps resté neuf mois en plein air ne présente-t-il « aucun signe de décomposition dans les vêtements » selon le procureur ? Pourquoi les ossements déplacés ne portent-ils pas de traces animales ? Autant d’énigmes qui maintiennent la piste intra-familiale parmi les hypothèses, même après les gardes à vue infructueuses.
L’attente du public se heurte aux silences de la science. « Les nouvelles expertises ADN pourraient tout changer », espère un source proche du dossier. Mais les délais s’allongent, alimentant les théories les plus folles sur les réseaux sociaux. Une certitude demeure : chaque révélation, comme celle du traumatisme crânien, creuse le fossé entre les faits établis et la quête de vérité réclamée par la randonneuse.