Le mystère des déplacements du corps
Le corps d’Émile aurait subi trois transferts successifs avant sa découverte. Première étape : le secteur du Bas-Vernet, où l’enfant aurait été abandonné à l’air libre. Deuxième étape : un lieu clos et stérile, sans traces de végétation. Dernière étape : le sentier boisé où le crâne est finalement retrouvé.
« Ces déplacements incohérents trahissent une volonté désespérée de cacher l’acte », analyse un magistrat. Les enquêteurs privilégient l’hypothèse d’un crime non prémédité suivi d’une dissimulation chaotique. « Le suspect a probablement paniqué après le drame, créant lui-même des indices par ses manipulations », explique un expert en comportement criminel. La logique derrière ce brouillage de piste reste pourtant incomprise.
Les zones d’ombre qui persistent
L’affaire Émile conserve des mystères brûlants : la mandibule inférieure manquante, le mobile du crime, et le « trou noir » des 48 heures suivant la disparition. Aucun lien direct n’a encore été établi entre les proches interpellés et les déplacements du corps, malgré leurs téléphones saisis.
Les enquêteurs planchent sur une reconstitution 3D des lieux et des nouvelles analyses ADN des résidus biologiques. « Chaque micro-fibre prélevée pourrait identifier le ou les dépositaires du corps », espère un technicien de la gendarmerie. L’affaire, classée homicide volontaire, reste ouverte – la famille sous surveillance stricte.
