Les téléspectateurs de TF1 ont retenu leur souffle ce mercredi 14 août 2024. Émilien, le champion emblématique des « 12 coups de midi », a frôlé l’élimination lors d’une émission particulièrement tendue. Le jeune homme, habituellement si brillant, a montré des signes de faiblesse inhabituels, laissant Jean-Luc Reichmann et le public perplexes.
Mais c’est l’explication donnée par Émilien le lendemain qui a véritablement stupéfait tout le monde. Face à un Jean-Luc Reichmann incrédule, le champion a révélé la raison de sa contre-performance : l’absence de sa compote rituelle avant l’émission. Une justification pour le moins inattendue qui a déclenché l’hilarité sur le plateau et relancé le débat sur les superstitions des candidats de jeux télévisés.
Un parcours exceptionnel remis en question
Depuis son arrivée dans l’émission le 25 septembre 2023, Émilien a marqué l’histoire des « 12 coups de midi ». En près d’un an de participation, le jeune homme a accumulé des gains impressionnants, atteignant la somme vertigineuse de 1 355 799 euros. Sa connaissance encyclopédique et son charisme ont fait de lui l’un des candidats les plus appréciés du public et de l’animateur Jean-Luc Reichmann.
C’est donc avec une grande surprise que les fidèles de l’émission ont assisté à la performance en demi-teinte d’Émilien lors de l’émission du 14 août. Le champion, habituellement si précis dans ses réponses, a montré des signes de faiblesse inhabituels. Jean-Luc Reichmann, inquiet, n’a pas manqué de relever ce changement : « C’est toujours un peu délicat ces moments sur le plateau. Je vous ai senti en faiblesse. Il y a eu des mots qui étaient moins précis que d’autres », a-t-il déclaré au début de l’émission du lendemain.
La compote de la discorde
Face à cette interpellation, Émilien a alors livré une explication pour le moins surprenante. « Hier, sur la dernière émission, je n’ai pas eu ma compote juste avant l’émission. Je n’ai pas eu le temps de prendre ma compote », a-t-il avoué, laissant l’assemblée bouche bée. Cette révélation inattendue a provoqué l’hilarité de Jean-Luc Reichmann, qui s’est gentiment moqué du candidat : « Qu’est-ce qu’il raconte ? Je n’ai pas eu ma compote… Le petit bonhomme, il n’a pas eu sa compote ».
L’anecdote, aussi amusante soit-elle, soulève néanmoins la question des rituels et superstitions des candidats de jeux télévisés. Il n’est pas rare que les participants développent des habitudes particulières pour se rassurer et optimiser leurs performances. La compote d’Émilien rejoint ainsi la longue liste des grigris et autres porte-bonheur que l’on peut observer sur les plateaux de télévision.
De nombreux candidats développent des rituels avant ou pendant les émissions. Certains portent toujours le même vêtement « porte-bonheur », d’autres répètent une phrase fétiche avant de répondre. Ces habitudes, bien que parfois étranges, jouent un rôle psychologique important en rassurant les participants et en leur donnant confiance.
Un champion qui rebondit
Heureusement pour Émilien, cet épisode de la compote manquante n’aura été qu’une péripétie sans conséquence. Le champion a rapidement repris ses esprits, comme il l’a confirmé lors de l’émission du 15 août : « Aujourd’hui, ça va mieux. Je suis content d’avoir survécu à l’émission où je n’ai pas eu ma compote ». Jean-Luc Reichmann, toujours taquin, n’a pas manqué de s’assurer que son champion favori était bien équipé pour affronter cette nouvelle journée : « Il a sa compote en petit bidon, c’est mignon. C’est tout ? Il est bien ? On peut commencer ».
Cet incident, aussi anecdotique soit-il, rappelle la pression immense qui pèse sur les épaules des candidats de jeux télévisés, en particulier lorsqu’ils enchaînent les participations sur une longue période. La compote d’Émilien, au-delà de son aspect amusant, symbolise peut-être le besoin de repères et de stabilité dans un environnement où chaque jour peut être celui de l’élimination.
Les jeux télévisés ont vu émerger ces dernières années des candidats capables de rester plusieurs mois, voire plus d’un an, dans la même émission. Cette longévité exceptionnelle soulève des questions sur la préparation mentale et physique nécessaire pour maintenir un tel niveau de performance sur la durée.