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Émilien (Les 12 coups de midi) : Paul El Kharrat met en garde Jean-Luc Reichmann, Il va tuer le jeu…

Julie K.
7 Min de lecture

Entre admiration et lassitude : le public scindé en deux camps

Sur les réseaux sociaux, le hashtag #ÉmilienLeRobot résume le clivage. D’un côté, les supporters saluent « un exploit historique », comme cet internaute : « Respectez le boss, il mérite chaque centime ! ». De l’autre, les détracteurs dénoncent une absence de suspense, à l’image de ce tweet viral : « Même ma grand-mère connaît les réponses avant les challengers… ». Les forums spécialisés débattent sans fin de « l’âme du jeu », dénaturée selon certains.

Pourtant, l’audience reste au rendez-vous. TF1 enregistre même une hausse de 12% des parts de marché chez les moins de 35 ans depuis janvier 2025. Un paradoxe qui interroge : la surperformance d’Émilien attire-t-elle par fascination ou repousse-t-elle par routine ? La production scrute les « tendances engagement » en ligne, où l’émission reste parmi les sujets les plus discutés du PAF, malgré les appels à « tourner la page ».

Un changement de règles pour limiter l’hégémonie d’Émilien ?

Face à la controverse, Paul El Kharrat propose des pistes radicales : plafonner les gains, introduire des défis handicapants pour le Maître de midi, ou instaurer une « clause d’exclusion après X victoires ». « S’il a du mérite, il faut aussi penser à l’équité », argue-t-il, soulignant que l’absence de limites risque de « désenchanter » le concept.

La production, bien que silencieuse officiellement, étudierait des ajustements en coulisses. Mais TF1 reste prudente : l’audience florissante et l’aura médiatique d’Émilien pèsent lourd. Le principal intéressé, lui, campe sur ses positions : « Je n’ai aucune envie de partir », répète-t-il, tout en avouant ignorer son avenir post-émission. Une équation complexe, où le divertissement télévisé doit concilier exploit individuel et renouvellement collectif.