Émilien, champion emblématique des 12 coups de midi, fait trembler le score historique du jeu tout en préparant son avenir. Avec plus de 2 millions d’euros remportés, l’étudiant en histoire jongle entre tournages éprouvants et reprise de ses études, tout en envisageant une carrière dans l’enseignement. « Je ne ferme aucune porte… », confie-t-il sur France Inter, laissant planer le mystère sur ses projets post-émission.
Un parcours fulgurant sous le feu des projecteurs
Émilien débarque dans Les 12 coups de midi en septembre 2023 et devient rapidement un phénomène. Le jeune homme accumule les victoires avec une discipline de fer : plus de 2 millions d’euros remportés, un record qui pulvérise ceux de ses prédécesseurs. Pour maintenir son niveau, il renonce aux loisirs classiques – jeux vidéo, sorties – et vit au rythme exigeant des tournages, faisant de l’émission son unique priorité.
Cette ascension a un prix. L’étudiant en histoire a mis ses études entre parenthèses durant sa première année de jeu, un choix assumé pour « la bonne cause ». Depuis septembre, il tente de concilier les deux, malgré une fatigue qu’il décrit lui-même comme intense : « Les sessions de tournage sont éprouvantes, mais il y a plusieurs semaines de récupération entre chacune », expliquait-il à Télé-Loisirs. Un équilibre fragile, mais payant pour l’instant.
Histoire et télévision : le double défi d’un champion
Émilien, désormais habitué des plateaux télé, a repris ses études d’histoire en septembre après une année de pause consacrée à Les 12 coups de midi. Un pari risqué : l’étudiant jongle désormais entre les sessions de tournage éprouvantes et les impératifs universitaires. « C’est un peu comme l’année dernière. Je suis retourné et j’ai repris les cours », confiait-il à Télé-Loisirs, soulignant une fatigue comparable malgré l’expérience acquise.
Son secret ? Une organisation millimétrée. Entre deux tournages, le candidat s’accorde des semaines de récupération pour « être au taquet pour les sessions suivantes ». Un rythme qui limite drastiquement sa vie sociale et ses loisirs, comme les jeux vidéo qu’il s’interdit d’acheter pour ne pas se déconcentrer. Mais le jeu en vaut la chandelle : avec plus de 2 millions d’euros en cagnotte, chaque sacrifice semble justifié.
Enseignant, une vocation en pointillés ?
Émilien envisage le professorat comme une suite logique à ses études d’histoire, mais sans fermeté. « J’aime beaucoup ce domaine », explique-t-il sur France Inter, rappelant son attachement à la matière. Pourtant, le candidat reste évasif : « La suite logique, c’est régulièrement le professorat. Après, est-ce que je finirai enseignant ou autre chose ? Je ne sais pas ».
Ses propos trahissent une prudence stratégique. S’il reconnaît que l’enseignement l’attire, il refuse de s’y engager exclusivement : « Je ne ferme aucune porte ». Une réserve qui soulève des questions : l’appel des médias, un autre projet professionnel ou simplement le désir de garder ses options ouvertes ? Pour l’heure, le champion mise sur sa formation universitaire, qu’il considère comme un tremplin polyvalent.
