Cette requête, déposée le 11 mars 2025, représente un tournant crucial dans le parcours judiciaire de l’artiste. Après trois mois passés derrière les barreaux dans des conditions qu’il juge insupportables, Pierre Palmade espère obtenir une autorisation de purger le reste de sa peine sous surveillance électronique à son domicile.
Incarcéré depuis le 9 décembre 2024 à la prison de Bordeaux-Gradignan, Pierre Palmade tente une nouvelle approche pour échapper à l’univers carcéral qui pèse lourdement sur son quotidien. L’humoriste, condamné à deux ans de prison ferme pour avoir causé un grave accident sous l’emprise de stupéfiants, vient de déposer une demande d’aménagement de peine auprès du juge d’application des peines.
Cette requête, déposée le 11 mars 2025, représente un tournant crucial dans le parcours judiciaire de l’artiste. Après trois mois passés derrière les barreaux dans des conditions qu’il juge insupportables, Pierre Palmade espère obtenir une autorisation de purger le reste de sa peine sous surveillance électronique à son domicile.
Un quotidien carcéral aux conditions alarmantes
La prison de Bordeaux-Gradignan, où Pierre Palmade purge actuellement sa peine, fait l’objet de vives critiques concernant ses conditions de détention. L’humoriste occupe une cellule de six mètres carrés équipée d’un lit rouillé et de vitres opaques qui ne laissent filtrer aucune lumière naturelle. Les problèmes d’hygiène sont récurrents, avec notamment des fuites d’eau et la présence de nuisibles.
Cette situation précaire a considérablement affecté l’état psychologique de l’artiste, comme en témoignent les gardiens qui rapportent des tensions croissantes. Malgré la proximité géographique avec sa famille, notamment sa sœur qui lui rend régulièrement visite, ce choix d’établissement s’est révélé plus éprouvant que prévu.
Les conditions de détention à Bordeaux-Gradignan sous surveillance
Le Tribunal administratif de Bordeaux a reconnu en octobre 2022 que les conditions d’incarcération dans cet établissement portaient atteinte aux droits fondamentaux des détenus. Neuf mesures d’urgence ont été ordonnées, incluant l’amélioration de la luminosité des cellules et la distribution régulière de produits d’hygiène.
Le lourd passif judiciaire à l’origine de l’incarcération
Le 20 novembre 2024, Pierre Palmade a été condamné à cinq ans de prison, dont deux ans ferme, pour un accident de la route survenu en février 2023 en Seine-et-Marne. Sous l’influence de stupéfiants, il avait provoqué une collision qui avait grièvement blessé trois personnes, dont une femme enceinte qui a perdu son bébé suite au choc.
Face à cette situation, l’avocat de Pierre Palmade plaide désormais pour un aménagement de peine, mettant en avant la fragilité psychologique de son client et l’inadéquation entre son état et les conditions de détention actuelles. La demande vise spécifiquement l’obtention d’un bracelet électronique, permettant une surveillance à distance tout en évitant l’enfermement physique.
Une procédure d’aménagement aux multiples enjeux
La demande déposée devant le juge d’application des peines représente pour Pierre Palmade une tentative de s’extraire de ce qu’il qualifie d' »enfer carcéral ». Cette démarche s’inscrit dans un cadre légal précis, où plusieurs facteurs seront pris en compte : la nature des faits, le comportement en détention et les garanties de réinsertion.
Le bracelet électronique comme alternative à la prison
La surveillance électronique permet au condamné de purger sa peine à domicile selon des horaires stricts. Le dispositif émet un signal en cas de non-respect du périmètre autorisé ou des horaires imposés, permettant un contrôle constant des déplacements du porteur.
L’humoriste attend maintenant la décision de la justice qui pourrait marquer un tournant dans l’exécution de sa peine. Si sa demande est acceptée, il pourrait quitter la prison de Bordeaux-Gradignan pour poursuivre sa peine sous un régime de surveillance électronique, tout en respectant des conditions strictes de déplacement et d’horaires.
