
Image d’illustration © Buzzday
Les Circonstances Tragiques : Quand La Montagne Ne Pardonne Pas
L’horreur ne fait que commencer pour ses deux compagnons. Penchés au bord du précipice, ils scrutent le vide avec effroi. Fernand gît 200 mètres plus bas, immobile. Le silence des cimes devient assourdissant.
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La première réaction est instinctive : appeler les secours. Mais la montagne impose ses règles. Pas de réseau. Les téléphones portables restent muets dans cette zone reculée du col de Quimes. Chaque seconde qui passe amplifie leur sentiment d’impuissance face à l’irréparable.
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« Ils n’ont pas réussi à joindre les secours immédiatement car il n’y avait pas de réseau », explique un témoin local. Les deux hommes doivent redescendre, chercher une zone de couverture, tout en sachant que leur ami n’a plus besoin d’aide. Cette course contre la montre prend une dimension tragiquement dérisoire.
Une fois l’alerte donnée, la machine de secours se met en branle. Le PGHM réagit avec sa rapidité habituelle. « Mais une fois qu’ils ont pu les appeler, le PGHM est arrivé très rapidement sur les lieux », poursuit le riverain. Les gendarmes de haute montagne connaissent ces terrains dangereux par cœur.
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Hélas, leur expertise ne peut rien contre la fatalité. Quand ils atteignent le corps de Fernand E., le constat s’impose : la chute a été immédiatement mortelle. Cet homme qui aimait tant ces sommets venait d’en payer le prix ultime.