Enora Malagré se confie sur le lien entre son addiction au sucre et son endométriose

Laura P.
4 Min de lecture

À 44 ans, celle qui s’est toujours exprimée avec franchise sur son parcours médical fait une nouvelle fois preuve de courage en partageant cette découverte dans le documentaire « Demain j’arrête le sucre ». Une révélation qui résonne comme un avertissement pour les millions de femmes touchées par cette pathologie chronique.

Dans une confession bouleversante diffusée sur Canal + Doc ce mercredi 11 décembre, Enora Malagré lève le voile sur un aspect méconnu de son combat contre l’endométriose. L’ancienne chroniqueuse de Touche pas à mon poste révèle sa lutte quotidienne contre une addiction au sucre, un comportement qui, selon elle, aggrave considérablement les symptômes de sa maladie.

À 44 ans, celle qui s’est toujours exprimée avec franchise sur son parcours médical fait une nouvelle fois preuve de courage en partageant cette découverte dans le documentaire « Demain j’arrête le sucre ». Une révélation qui résonne comme un avertissement pour les millions de femmes touchées par cette pathologie chronique.

Une bataille personnelle devenue cause publique

Depuis plusieurs années, Enora Malagré est devenue malgré elle une figure de proue du combat contre l’endométriose. Son livre « Un cri du ventre », paru en 2019, a permis de mettre en lumière les difficultés quotidiennes des femmes atteintes par cette maladie. Des douleurs chroniques à l’impossibilité de devenir mère, l’animatrice n’a jamais hésité à partager son vécu avec authenticité.

Aujourd’hui sous traitement hormonal, elle poursuit son combat tout en jonglant entre ses multiples casquettes d’animatrice, chroniqueuse, actrice, écrivaine et réalisatrice. Une polyvalence qui ne l’empêche pas de rester lucide sur sa condition et ses défis personnels.


L’endométriose en chiffres
Une femme sur dix est touchée par l’endométriose
La maladie se caractérise par le développement de muqueuse utérine en dehors de l’utérus
Les symptômes incluent des douleurs chroniques et peuvent entraîner l’infertilité

Le sucre, un ennemi insoupçonné

« J’ai appris avec stupéfaction que l’immense quantité de sucre que je consommais ne pouvait qu’aggraver les maladies inflammatoires dont l’endométriose« , confie-t-elle dans le documentaire. Cette prise de conscience brutale met en lumière un aspect souvent négligé de la gestion de la maladie : l’impact de l’alimentation sur les symptômes.

L’addiction au sucre, dont souffre l’animatrice, n’est pas un cas isolé. Cependant, dans le contexte de l’endométriose, ses effets peuvent s’avérer particulièrement néfastes en raison de ses propriétés pro-inflammatoires.

Vers une approche globale du traitement

Les spécialistes recommandent une alimentation anti-inflammatoire pour les personnes atteintes d’endométriose. Si le sucre figure parmi les aliments à éviter, d’autres produits comme le gluten, l’alcool et les produits laitiers sont également pointés du doigt pour leur potentiel inflammatoire.


Les aliments à privilégier en cas d’endométriose
Fruits et légumes biologiques riches en antioxydants
Aliments anti-inflammatoires naturels
Produits locaux pour éviter les pesticides
Probiotiques pour réduire l’inflammation intestinale

Face à cette révélation, Enora Malagré s’engage désormais dans une nouvelle bataille : sensibiliser le public à l’importance d’une alimentation adaptée dans la gestion de l’endométriose. Son témoignage, à la fois personnel et didactique, contribue à faire avancer la compréhension de cette maladie encore trop méconnue.