Image d’illustration © Buzzday
L’Argument Massue : « Pas D’Impact Sur Le Budget Des Ménages »
Mais La Poste n’entend pas s’arrêter là dans sa défense. L’entreprise publique sort alors son argument choc face aux critiques qui pleuvent. Une affirmation qui surprend : la hausse des prix n’entraînera pas d’augmentation du budget des ménages pour les services postaux.
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Comment est-ce possible ? La Poste jongle avec les chiffres. En 2025, le budget d’un ménage français en produits postaux représente seulement 28 euros par an en moyenne. Une somme dérisoire qui passe presque inaperçue dans les comptes familiaux.
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L’entreprise pousse son raisonnement plus loin. « Compte tenu de la baisse d’envois de courriers, cette dépense en produits postaux devrait s’afficher en diminution de 6% en 2026 », argumente-t-elle. Un paradoxe saisissant : les prix flambent, mais les factures baissent.
La logique est implacable. Moins de lettres envoyées égale moins de timbres achetés. L’augmentation tarifaire se trouve compensée par la chute des volumes. Les Français dépenseront donc moins malgré des tarifs plus élevés.
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Pour adoucir la pilule, La Poste mise aussi sur les remises. Les utilisateurs de MonTimbrenLigne, le service de timbres à imprimer chez soi, bénéficieront d’avantages « en fonction du poids de leur lettre ».
Un discours habile qui transforme la contrainte en opportunité, masquant la réalité d’un service public de plus en plus cher.
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