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Eric Bana cache un terrible secret dans cette série Netflix qui fait sensation : « J’ai couvert… »

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Image d’illustration © Buzzday

Entre Clichés Américains Et Pistes Manquées

Cette ampleur visuelle culmine dans un final à la Rambo qui achève de plomber l’ensemble. Kyle galope sous la pluie, grimpe une falaise en chemise kaki, dégaine son glock en pleine forêt. L’héroïsme se confond à la stupidité. Les répliques s’enchaînent, plus poncives les unes que les autres : « Il n’y a plus rien pour toi dans ce parc, Kyle ».

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On est en plein dans le « tout américain ». Le ranger bourru cache ses démons derrière une carapace, multiplie les entorses au protocole. Sa hiérarchie ferme les yeux, par respect pour son supposé héroïsme. Les cascades dans les pins remplacent la psychologie des personnages.

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Pourtant, la matière existait. Sous ses airs de thriller classique, la série effleurait des pistes fascinantes : le poids du deuil, l’histoire des populations autochtones Miwok, la solitude des rangers face à l’immensité. « Les visiteurs n’explorent que 3 à 4 % du territoire réel », soulignait la cocréatrice Elle Smith.

Au lieu de creuser ces failles humaines, la production préfère aligner les cliffhangers prévisibles et les duels virils. Comment diable arrivent-ils pile à temps, à la seconde près ?

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Résultat : on rêvait d’un True Detective en altitude, on repart avec une brochure touristique masquée en téléfilm du dimanche soir. Une confusion totale entre ampleur visuelle et profondeur narrative qui transforme les six épisodes, disponibles depuis le 17 juillet, en spectacle creux malgré la beauté des paysages californiens.

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