De la gloire des années 2000 à une vie plus modeste, Eve Angeli se livre avec une transparence rafraîchissante sur sa situation financière. L’ancienne star de la pop française, qui a marqué toute une génération avec ses tubes comme « Avant de partir » et « Elle », révèle aujourd’hui les dessous de sa fortune et de sa gestion patrimoniale, bouleversant les idées reçues sur le monde du show-business.
Face à Cyril Hanouna dans l’émission « Face à Hanouna » diffusée sur C8 ce 9 novembre, la chanteuse aujourd’hui maman évoque sans détour son rapport à l’argent et lève le voile sur les sommes perçues tout au long de sa carrière. Une confession qui permet de mieux comprendre les réalités financières du métier d’artiste en France.
Les millions de la pop : retour sur une décennie dorée
Avec 1,5 million de disques vendus, Eve Angeli a connu un succès commercial significatif au début des années 2000. Son premier album « Aime-moi ! » s’est écoulé à plus de 200 000 exemplaires, tandis que son single « Avant de partir » culminait à 400 000 ventes. En tant qu’auteure-compositrice, elle touchait des droits plus importants que les simples interprètes, lui permettant d’atteindre le million d’euros de revenus grâce à ses productions musicales.
Cette période faste s’est notamment manifestée par des succès consécutifs, avec des singles comme « Elle » qui s’est vendu à 250 000 exemplaires et « Nos différences » qui a trouvé 90 000 acquéreurs.
Les droits d’auteur en musique
Un auteur-compositeur perçoit environ 8 à 12% du prix de vente d’un album, contre 2 à 5% pour un simple interprète. Ces droits sont versés par la SACEM et constituent souvent une source de revenus durables pour les artistes.
Les revenus télévisuels : une manne financière complémentaire
La télévision a représenté une source de revenus non négligeable pour Eve Angeli. Sa participation à « La Ferme Célébrités » lui rapportait « autour de 10 000 euros par semaine ». Toutefois, elle nuance ces chiffres en rappelant le rôle des managers : « J’avais un manager qui prenait un bon pourcentage, donc ce qu’on gagne n’est pas ce qu’on a réellement en tant qu’artiste. »
Cette réalité du monde du show-business, Eve Angeli l’évoque avec lucidité : « Il y en a beaucoup qui se sont fait avoir. Ils ont cru qu’ils gagnaient beaucoup alors qu’au final, leur compte en banque n’était pas aussi gros que ce qu’il en était. »
Une gestion patrimoniale prudente
Aujourd’hui, Eve Angeli décrit une situation financière stable mais modeste. « Je ne roule pas sur l’or. Je suis quelqu’un qui a des revenus modérés, mais je ne vais pas me plaindre, » confie-t-elle. L’artiste a dû faire face à des revers, notamment lors de séparations qui l’ont contrainte à vendre sa première maison.
Son approche de l’argent reste pragmatique : propriétaire d’une maison qu’elle rembourse via un crédit, elle peut « faire des voyages de temps en temps » tout en privilégiant sa vie de famille avec son bébé Lilirose. Une situation qui témoigne d’une gestion raisonnée des gains de sa carrière.
Le revers de la médaille du succès
Les années 2000 ont vu de nombreux artistes connaître un succès fulgurant avant de devoir adapter leur train de vie. Les charges importantes (équipe, promotion, fiscalité) et la baisse des ventes physiques ont souvent contraint les stars à revoir leur mode de vie.
Une nouvelle vision de la réussite
Si elle garde un regard mitigé sur son « passé people », particulièrement son passage dans « La Ferme Célébrités », Eve Angeli semble avoir trouvé un équilibre. Plus fourmi que cigale selon ses propres mots, elle incarne aujourd’hui une approche réaliste du métier d’artiste, loin des paillettes et du strass de ses débuts.