Filmé en train de frapper un jeune handicapé, l’auxiliaire de vie révèle la vraie raison de son geste

Une Justice Jugée Insuffisante Face À L’innommable

Cette défense défaillante ne sauve pas Dominique G. Le tribunal correctionnel de Marseille le condamne à deux ans de prison avec sursis, assortis d’une obligation de soins et d’une interdiction définitive d’exercer auprès de personnes dépendantes. Une peine paradoxalement supérieure aux réquisitions initiales de neuf mois du procureur Alain Berthomieu.

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Mais cette décision provoque tristesse et incompréhension dans la famille de Rayan. Pour eux, la justice n’a pas été à la hauteur de l’innommable.

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« Dans ce procès, à aucun moment, on ne nous a reconnu comme victime », déplore la mère devant la salle d’audience. Sa comparaison cinglante résonne comme un cri d’indignation : « On a demandé des peines qu’on donne normalement à quelqu’un qui fait du mal à un chien ou un chat. »

Les larmes coulent à l’énoncé du jugement. Sana fond en sanglots, anéantie par ce qu’elle perçoit comme une injustice supplémentaire. Son fils, toujours dans son fauteuil roulant, prisonnier de son corps, ne peut témoigner de son calvaire.

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Me Taguelmint ne compte pas en rester là. L’avocat se réserve le droit d’entamer d’autres actions judiciaires. Une lutte qui pourrait se prolonger, portée par une famille qui refuse que les violences subies par Rayan soient minimisées par la justice.