Une Sanction Exemplaire Mais Des Conséquences Durables
Face à l’effondrement de cette défense bancale, la justice a tranché sans équivoque. Le tribunal correctionnel a condamné le commandant de police à quatre mois de prison avec sursis, assorti d’un arsenal de mesures qui sonnent le glas de sa carrière.
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La sentence va bien au-delà de la simple peine d’emprisonnement. L’obligation de soins s’impose désormais au gradé, révélant la gravité des troubles comportementaux identifiés par le tribunal. L’interdiction formelle de contact avec la victime protège définitivement l’octogénaire de tout nouveau traumatisme.
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Le volet financier n’épargne pas non plus le condamné. Il devra verser 2000 euros à la partie civile, couvrant les frais d’avocat et le préjudice moral infligé à cette femme vulnérable.
Mais c’est l’inscription automatique au fichier des délinquants sexuels qui scelle définitivement le sort professionnel de ce haut gradé. Cette mesure, conjuguée à l’inéligibilité de trois ans prononcée par le tribunal, efface d’un trait une carrière dans les forces de l’ordre.
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La suspension administrative, déjà effective depuis les faits d’avril, préfigure une exclusion définitive de la police nationale. Un commandant de 54 ans voit ainsi s’écrouler des décennies de service, victime de ses propres pulsions dans le couloir anonyme d’un hôpital.
L’exemplarité de cette sanction résonne comme un avertissement dans les rangs de la police nationale.
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