Le Signalement Trompeur Qui A Lancé L’Enquête
Vendredi dernier, un homme se présente au commissariat de police de Quimper. Sa démarche semble banale : signaler la disparition de sa compagne, une femme de 46 ans et mère de cinq enfants. Rien d’inhabituel, du moins en apparence.
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Le couple partage sa vie entre deux domiciles, l’un à Quimper, l’autre à Pluguffan, commune limitrophe de la préfecture du Finistère. Cette double résidence aurait pu expliquer une absence temporaire, une confusion de planning. Mais rapidement, les détails troublants s’accumulent.
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« De nombreux effets personnels de l’épouse avaient disparu », précise la procureure de la République Cécile Flamet. Les documents d’identité, notamment, ont volatilisé. Une disparition qui interroge : pourquoi emporter ses papiers pour une simple sortie ?
La réponse surgit dans le local à poubelles du logement quimpérois. Les enquêteurs y découvrent des documents d’identité « partiellement calcinés ». Le feu n’a pas tout détruit, et les preuves émergent des cendres.
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Ce signalement, censé détourner les soupçons, devient le premier maillon d’une chaîne d’indices accablants. L’homme qui voulait passer pour un conjoint inquiet vient de commettre sa première erreur fatale. Les gendarmes comprennent qu’ils ne recherchent plus une disparue, mais probablement une victime.
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