« Une chance pour notre territoire » : les confidences du maire d’Échevannes
Michel Boirin, maire de la commune bourguignonne, ne cache pas son enthousiasme. « Florent Pagny a redonné une âme à ce monument abandonné depuis des décennies », lance-t-il, évoquant les échanges réguliers avec l’équipe du chanteur. Le projet de restauration, validé par les Bâtiments de France, est perçu comme un levier pour attirer l’attention sur d’autres sites historiques locaux, « souvent trop coûteux à entretenir pour les collectivités ».
La mairie veille à concilier exigences patrimoniales et réalités techniques. « Nous avons insisté pour que le pont-levis et les douves restent accessibles lors des Journées du Patrimoine », précise Michel Boirin. Une collaboration qui illustre un équilibre rare entre propriété privée et vocation collective, selon l’élu : « Ce lieu n’appartient pas qu’à Pagny, il fait partie de notre mémoire. »
De l’Argentine à la Bourgogne : pourquoi la Ferme du Fossé incarne un tournant dans la vie de l’artiste
Après une décennie d’exil fiscal en Argentine, puis en Polynésie française, Florent Pagny opère un virage radical. L’acquisition de cette maison médiévale, à quelques kilomètres de Châlon-sur-Saône où il a grandi, marque un retour aux fondamentaux. « Je veux que mes enfants grandissent entourés de leurs racines », glisse une source proche, évoquant une quête de stabilité après des années de nomadisme.
Ce retour en Bourgogne n’est pas un hasard. À 64 ans, l’interprète de « Savoir aimer » cultive désormais ses liens avec Kad Merad, voisin et complice, et ses parents âgés. La Ferme du Fossé, avec ses pierres chargées d’histoire, devient le symbole d’un « ancrage durable », mêlant héritage familial et transmission culturelle. Un choix qui sonne comme une réponse à ceux qui l’imaginaient couler des jours tranquilles sous les cocotiers.