Fort Boyard en danger : les images qui révèlent l’ampleur des dégâts cachés depuis des années

Renaissance Programmée : Le Fort Retrouvera Son Visage D’origine En 2027

Cette stratégie de reconstruction s’articule autour d’un calendrier minutieusement orchestré. Dès septembre prochain, lors des grandes marées d’équinoxe, la risberme – ce talus de protection qui ceinture la base de l’édifice – sera restaurée pour stabiliser les zones les plus endommagées par l’assaut répété des vagues.

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L’année 2026 marquera une étape cruciale avec la fabrication à Saint-Nazaire d’un éperon et d’un havre d’accostage en béton armé. Ces ouvrages, conçus pour reprendre le relief de la base en granit du fort, seront ensuite acheminés par voie maritime jusqu’au site. Leur installation, programmée pour l’été 2027, s’effectuera à l’avant et à l’arrière du bâtiment selon une géométrie rigoureusement fidèle aux plans originaux.

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« Le fort va reprendre son image originelle avec des éléments dimensionnés pour tenir au moins 100 ans », précise Jean-Bruce Boisson, confirmant l’ambition de cette renaissance technique. Cette approche respectueuse du patrimoine ne relève pas du hasard : elle s’inspire directement des ouvrages qui protégeaient déjà le fort lors de sa construction au XIXe siècle.

Au-delà de la prouesse technique, cette reconstruction témoigne d’une vision à long terme. En restituant au fort Boyard ses défenses d’origine, les ingénieurs lui offrent une seconde jeunesse architecturale, prélude à une nouvelle destinée touristique.

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