François Bayrou dévoile son plan radical : « Nous allons supprimer deux jours fériés… »

Le Pari Risqué De Bayrou Dans Un Contexte Explosif

François Bayrou prend la parole dans un contexte politique inflammable. Le discours du 15 juillet était très attendu, alors que le socle de soutiens du Premier ministre paraît plus friable que jamais. Les oppositions agitent sans relâche la menace de la censure, plaçant l’exécutif dans une position délicate.

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Le Premier ministre ne se fait aucune illusion sur sa situation. « Le gouvernement est à la merci des oppositions », a-t-il reconnu avec une franchise inhabituelle. Cette vulnérabilité institutionnelle aurait pu conduire à la prudence, voire à l’immobilisme. Bayrou choisit l’offensive.

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Face aux 40 milliards d’euros d’économies à réaliser, le chef du gouvernement assume pleinement les risques politiques. « Il n’y a que des risques pour le gouvernement dans ce plan », admet-il. Mais cette lucidité n’entame pas sa détermination : le gouvernement « veut changer les choses » et « qu’importe le risque » de censure.

Cette stratégie du tout ou rien révèle l’ampleur du défi budgétaire. En l’absence de majorité stable, Bayrou mise sur l’urgence économique pour justifier des mesures qu’il sait controversées. Un pari audacieux qui pourrait soit consolider sa position, soit précipiter sa chute.

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Les annonces qui suivent confirment cette approche sans concession, avec des mesures qui ne manqueront pas de susciter des réactions vives dans l’hémicycle et au-delà.