La Course Aux Financements : Pourquoi Cette Hausse Devient Inévitable
Cette explosion des besoins budgétaires ne relève pas du hasard. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la transition écologique engloutit des dizaines de milliards d’euros chaque année. Rénovation énergétique, infrastructure électrique, subventions aux véhicules propres… L’État finance massivement cette transformation.
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Le secteur de la santé absorbe lui aussi des ressources considérables. Vieillissement de la population, coût des nouveaux traitements, déficit chronique de la Sécurité sociale : les dépenses de santé progressent inexorablement. Sans compter les aides sociales qui représentent près de 30% du budget national.
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Face à cette spirale, le gouvernement refuse catégoriquement de creuser davantage le déficit public. La France affiche déjà un déficit préoccupant, surveillé de près par Bruxelles. Emprunter massivement reviendrait à hypothéquer l’avenir des générations futures.
L’équation devient donc simple : il faut trouver de nouvelles recettes. Les entreprises, déjà sollicitées par de multiples taxes, ne peuvent supporter davantage de prélèvements sans compromettre leur compétitivité. Les taxes sur la consommation pénalisent le pouvoir d’achat dans une période d’inflation.
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Reste l’impôt sur le revenu. Cet outil fiscal présente l’avantage de cibler directement les revenus, permettant une collecte efficace auprès des foyers les plus solvables. Pour François Bayrou, cette solution s’impose comme l’unique voie praticable.
Cette logique comptable implacable transforme ainsi chaque contribuable français en bouée de sauvetage budgétaire.
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